Title : Le Tour du Monde; Aux ruines d'Angkor
Author : Various
Editor : Édouard Charton
Release date : September 10, 2009 [eBook #29956]
Language : French
Credits
: Produced by Carlo Traverso, Christine P. Travers and the
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PARIS
IMPRIMERIE FERNAND SCHMIDT
20, rue du Dragon, 20
NOUVELLE SÉRIE—11 e ANNÉE 2 e SEMESTRE
Le Tour du Monde
a été fondé par Édouard Charton
en 1860
PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET C
ie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
LONDRES, 18, KING WILLIAM STREET, STRAND
1905
Droits de traduction et de reproduction réservés.
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par
M
me
F. MICHEL
I. De Paris à Srinagar. — Un guide pratique. — De Bombay à Lahore. — Premiers préparatifs. — En tonga de Rawal-Pindi à Srinagar. — Les Kachmiris et les maîtres du Kachmir. — Retour à la vie nomade. 1
II. La «Vallée heureuse» en dounga . — Bateliers et batelières. — De Baramoula à Srinagar. — La capitale du Kachmir. — Un peu d'économie politique. — En amont de Srinagar. 13
III. Sous la tente. — Les petites vallées du Sud-Est. — Histoires de voleurs et contes de fées. — Les ruines de Martand. — De Brahmanes en Moullas. 25
IV. Le pèlerinage d'Amarnath. — La vallée du Lidar. — Les pèlerins de l'Inde. — Vers les cimes. — La grotte sacrée. — En dholi . — Les Goudjars, pasteurs de buffles. 37
V. Le pèlerinage de l'Haramouk. — Alpinisme funèbre et hydrothérapie religieuse. — Les temples de Vangâth. — Frissons d'automne. — Les adieux à Srinagar. 49
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par
le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales
.
I. Voyage dans la brousse. — En file indienne. — Motéso. — La route dans un ruisseau. — Denguéra. — Kodioso. — Villes et villages abandonnés. — Où est donc Bettié? — Arrivée à Dioubasso. 61
II. Dans le territoire de Mopé. — Coutumes du pays. — La mort d'un prince héritier. — L'épreuve du poison. — De Mopé à Bettié. — Bénie, roi de Bettié, et sa capitale. — Retour à Petit-Alépé. 73
III. Rapports et résultats de la mission. — Valeur économique de la côte d'Ivoire. — Richesse de la flore. — Supériorité de la faune. 85
IV. La fièvre jaune à Grand-Bassam. — Deuils nombreux. — Retour en France. 90
L'ÎLE D'ELBE
Par
M. PAUL GRUYER
I. L'île d'Elbe et le «canal» de Piombino. — Deux mots d'histoire. — Débarquement à Porto-Ferraio. — Une ville d'opéra. — La «teste di Napoleone» et le Palais impérial. — La bannière de l'ancien roi de l'île d'Elbe. — Offre à Napoléon III, après Sedan. — La bibliothèque de l'Empereur. — Souvenir de Victor Hugo. Le premier mot du poète. — Un enterrement aux flambeaux. Cagoules noires et cagoules blanches. Dans la paix des limbes. — Les différentes routes de l'île. 97
II. Le golfe de Procchio et la montagne de Jupiter. — Soir tempétueux et morne tristesse. — L'ascension du Monte Giove. — Un village dans les nuées. — L'Ermitage de la Madone et la «Sedia di Napoleone». — Le vieux gardien de l'infini. «Bastia, Signor!». Vision sublime. — La côte orientale de l'île. Capoliveri et Porto-Longone. — La gorge de Monserrat. — Rio 1 Marina et le monde du fer. 109
III. Napoléon, roi de l'île d'Elbe. — Installation aux Mulini. — L'Empereur à la gorge de Monserrat. — San Martino Saint-Cloud. La salle des Pyramides et le plafond aux deux colombes. Le lit de Bertrand. La salle de bain et le miroir de la Vérité. — L'Empereur transporte ses pénates sur le Monte Giove. — Elbe perdue pour la France. — L'ancien Musée de San Martino. Essai de reconstitution par le propriétaire actuel. Le lit de Madame Mère. — Où il faut chercher à Elbe les vraies reliques impériales. «Apollon gardant ses troupeaux.» Éventail et bijoux de la princesse Pauline. Les clefs de Porto-Ferraio. Autographes. La robe de la signorina Squarci. — L'église de l'archiconfrérie du Très-Saint-Sacrement. La «Pieta» de l'Empereur. Les broderies de soie des Mulini. — Le vieil aveugle de Porto-Ferraio. 121
D'ALEXANDRETTE
AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par
M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes.
I. — Alexandrette et la montée de Beïlan. — Antioche et l'Oronte; excursions à Daphné et à Soueidieh. — La route d'Alep par le Kasr-el-Benat et Dana. — Premier aperçu d'Alep. 133
II. — Ma caravane. — Village d'Yazides. — Nisib. — Première rencontre avec l'Euphrate. — Biredjik. — Souvenirs des Hétéens. — Excursion à Resapha. — Comment atteindre Ras-el-Aïn? Comment le quitter? — Enfin à Orfa! 145
III. — Séjour à Orfa. — Samosate. — Vallée accidentée de l'Euphrate. — Roum-Kaleh et Aïntab. — Court repos à Alep. — Saint-Syméon et l'Alma-Dagh. — Huit jours trappiste! — Conclusion pessimiste. 157
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par
M. RAYMOND BEL
À qui les Nouvelles-Hébrides: France, Angleterre ou Australie? Le condominium anglo-français de 1887. — L'œuvre de M. Higginson. — Situation actuelle des îles. — L'influence anglo-australienne. — Les ressources des Nouvelles-Hébrides. — Leur avenir. 169
(p. xiv)
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par
M. ALBERT THOMAS
I. — Moscou. — Une déception. — Le Kreml, acropole sacrée. — Les églises, les palais: deux époques. 182
II. — Moscou, la ville et les faubourgs. — La bourgeoisie moscovite. — Changement de paysage; Nijni-Novgorod: le Kreml et la ville. 193
III. — La foire de Nijni: marchandises et marchands. — L'œuvre du commerce. — Sur la Volga. — À bord du Sviatoslav . — Une visite à Kazan. — La «sainte mère Volga». 205
IV. — De Samara à Tomsk. — La vie du train. — Les passagers et l'équipage: les soirées. — Dans le steppe: l'effort des hommes. — Les émigrants. 217
V. — Tomsk. — La mêlée des races. — Anciens et nouveaux fonctionnaires. — L'Université de Tomsk. — Le rôle de l'État dans l'œuvre de colonisation. 229
VI. — Heures de retour. — Dans l'Oural. — La Grande-Russie. — Conclusion. 241
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par
M. GERSPACH
La petite ville de Lugano; ses charmes; son lac. — Un peu d'histoire et de géographie. — La cathédrale de Saint-Laurent. — L'église Sainte-Marie-des-Anges. — Lugano, la ville des fresques. — L'œuvre du Luini. — Procédés employés pour le transfert des fresques. 253
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par
M. ÉMILE DESCHAMPS
I. — Woo-Sung. — Au débarcadère. — La Concession française. — La Cité chinoise. — Retour à notre concession. — La police municipale et la prison. — La cangue et le bambou. — Les exécutions. — Le corps de volontaires. — Émeutes. — Les conseils municipaux. 265
II. — L'établissement des jésuites de Zi-ka-oueï. — Pharmacie chinoise. — Le camp de Kou-ka-za. — La fumerie d'opium. — Le charnier des enfants trouvés. — Le fournisseur des ombres. — La concession internationale. — Jardin chinois. — Le Bund. — La pagode de Long-hoa. — Fou-tchéou-road. — Statistique. 277
L'ÉDUCATION DES NÈGRES
AUX ÉTATS-UNIS
Par
M. BARGY
Le problème de la civilisation des nègres. — L'Institut Hampton, en Virginie. — La vie de Booker T. Washington. — L'école professionnelle de Tuskegee, en Alabama. — Conciliateurs et agitateurs. — Le vote des nègres et la casuistique de la Constitution. 289
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par
le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan
.
I. — Arrivée à Astrabad. — Ancienne importance de la ville. — Le pays des Turkomans: à travers le steppe et les Collines Noires. — Le Khorassan. — Mechhed: sa mosquée; son commerce. — Le désert de Lout. — Sur la route de Kirman. 301
II. — La province de Kirman. — Géographie: la flore, la faune; l'administration, l'armée. — Histoire: invasions et dévastations. — La ville de Kirman, capitale de la province. — Une saison sur le plateau de Sardou. 313
III. — En Baloutchistan. — Le Makran: la côte du golfe Arabique. — Histoire et géographie du Makran. — Le Sarhad. 325
IV. — Délimitation à la frontière perso-baloutche. — De Kirman à la ville-frontière de Kouak. — La Commission de délimitation. — Question de préséance. — L'œuvre de la Commission. — De Kouak à Kélat. 337
V. — Le Seistan: son histoire. — Le delta du Helmand. — Comparaison du Seistan et de l'Égypte. — Excursions dans le Helmand. — Retour par Yezd à Kirman. 349
AUX RUINES D'ANGKOR
Par
M. le Vicomte DE MIRAMON-FARGUES
De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chuang. — À la rame sur le Grand-Lac. — Les charrettes cambodgiennes. — Siem-Réap. — Le temple d'Angkor. — Angkor-Tom — Décadence de la civilisation khmer. — Rencontre du second roi du Cambodge. — Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. — Le palais de Norodom à Pnôm-penh. — Pourquoi la France ne devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor. 361
EN ROUMANIE
Par
M. Th. HEBBELYNCK
I. — De Budapest à Petrozeny. — Un mot d'histoire. — La vallée du Jiul. — Les Boyards et les Tziganes. — Le marché de Targu Jiul. — Le monastère de Tismana. 373
II. — Le monastère d'Horezu. — Excursion à Bistritza. — Romnicu et le défilé de la Tour-Rouge. — De Curtea de Arges à Campolung. — Défilé de Dimboviciora. 385
III. — Bucarest, aspect de la ville. — Les mines de sel de Slanic. — Les sources de pétrole de Doftana. — Sinaïa, promenade dans la forêt. — Busteni et le domaine de la Couronne. 397
CROQUIS HOLLANDAIS
Par
M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.
I. — Une ville hollandaise. — Middelburg. — Les nuages. — Les boerin . — La maison. — L'éclusier. — Le marché. — Le village hollandais. — Zoutelande. — Les bons aubergistes. — Une soirée locale. — Les sabots des petits enfants. — La kermesse. — La piété du Hollandais. 410
II. — Rencontre sur la route. — Le beau cavalier. — Un déjeuner décevant. — Le père Kick. 421
III. — La terre hollandaise. — L'eau. — Les moulins. — La culture. — Les polders. — Les digues. — Origine de la Hollande. — Une nuit à Veere. — Wemeldingen. — Les cinq jeunes filles. — Flirt muet. — Le pochard. — La vie sur l'eau. 423
IV. — Le pêcheur hollandais. — Volendam. — La lessive. — Les marmots. — Les canards. — La pêche au hareng. — Le fils du pêcheur. — Une île singulière: Marken. — Au milieu des eaux. — Les maisons. — Les mœurs. — Les jeunes filles. — Perspective. — La tourbe et les tourbières. — Produit national. — Les (p. xv) tourbières hautes et basses. — Houille locale. 433
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par
M. E. AMELINEAU
Légende d'Osiris. — Histoire d'Abydos à travers les dynasties, à l'époque chrétienne. — Ses monuments et leur spoliation. — Ses habitants actuels et leurs mœurs. 445
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE
AUX MONTS CÉLESTES
Par
M. JULES BROCHEREL
I. — De Tachkent à Prjevalsk. — La ville de Tachkent. — En tarentass. — Tchimkent. — Aoulié-Ata. — Tokmak. — Les gorges de Bouam. — Le lac Issik-Koul. — Prjevalsk. — Un chef kirghize. 457
II. — La vallée de Tomghent. — Un aoul kirghize. — La traversée du col de Tomghent. — Chevaux alpinistes. — Une vallée déserte. — Le Kizil-tao. — Le Saridjass. — Troupeaux de chevaux. — La vallée de Kachkateur. — En vue du Khan-Tengri. 469
III. — Sur le col de Tuz. — Rencontre d'antilopes. — La vallée d'Inghiltchik. — Le «tchiou mouz». — Un chef kirghize. — Les gorges d'Attiaïlo. — L'aoul d'Oustchiar. — Arrêtés par les rochers. 481
IV. — Vers l'aiguille d'Oustchiar. — L'aoul de Kaënde. — En vue du Khan-Tengri. — Le glacier de Kaënde. — Bloqués par la neige. — Nous songeons au retour. — Dans la vallée de l'Irtach. — Chez le kaltchè. — Cuisine de Kirghize. — Fin des travaux topographiques. — Un enterrement kirghize. 493
V. — L'heure du retour. — La vallée d'Irtach. — Nous retrouvons la douane. — Arrivée à Prjevalsk. — La dispersion. 505
VI. — Les Khirghizes. — L'origine de la race. — Kazaks et Khirghizes. — Le classement des Bourouts. — Le costume khirghize. — La yourte. — Mœurs et coutumes khirghizes. — Mariages khirghizes. — Conclusion. 507
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par
M
lle
ANNA SEE
Première escale: Trangisvaag. — Thorshavn, capitale de l'Archipel; le port, la ville. — Un peu d'histoire. — La vie végétative des Feroïens. — La pêche aux dauphins. — La pêche aux baleines. — Excursions diverses à travers l'Archipel. 517
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par
M. G. VERSCHUUR
Accès difficile de Pondichéry par mer. — Ville blanche et ville indienne. — Le palais du Gouvernement. — Les hôtels de nos colonies. — Enclaves anglaises. — La population; les enfants. — Architecture et religion. — Commerce. — L'avenir de Pondichéry. — Le marché. — Les écoles. — La fièvre de la politique. 529
UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par
M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ
I. — Géographie et histoire de l'Ikongo. — Les Tanala. — Organisation sociale. Tribu, clan, famille. — Les lois. 541
II. — Religion et superstitions. — Culte des morts. — Devins et sorciers. — Le Sikidy. — La science. — Astrologie. — L'écriture. — L'art. — Le vêtement et la parure. — L'habitation. — La danse. — La musique. — La poésie. 553
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par
M. Ch. MAUMENÉ
Le chemin de fer Sfax-Gafsa. — Maharess. — Lella Mazouna. — La forêt de gommiers. — La source des Trois Palmiers. — Le Bou Hedma. — Un groupe mégalithique. — Renseignements indigènes. — L'oued Hadedj et ses sources chaudes. — La plaine des Ouled bou Saad et Sidi haoua el oued. — Bir Saad. — Manoubia. — Khrangat Touninn. — Sakket. — Sened. — Ogla Zagoufta. — La plaine et le village de Mech. — Sidi Abd el-Aziz. 565
DE TOLÈDE À GRENADE
Par
M
me
JANE DIEULAFOY
I. — L'aspect de la Castille. — Les troupeaux en transhumance . — La Mesta. — Le Tage et ses poètes. — La Cuesta del Carmel. — Le Cristo de la Luz. — La machine hydraulique de Jualino Turriano. — Le Zocodover. — Vieux palais et anciennes synagogues. — Les Juifs de Tolède. — Un souvenir de l'inondation du Tage. 577
II. — Le Taller del Moro et le Salon de la Casa de Mesa. — Les pupilles de l'évêque Siliceo. — Santo Tomé et l'œuvre du Greco. — La mosquée de Tolède et la reine Constance. — Juan Guaz, premier architecte de la Cathédrale. — Ses transformations et adjonctions. — Souvenirs de las Navas. — Le tombeau du cardinal de Mendoza. Isabelle la Catholique est son exécutrice testamentaire. — Ximénès. — Le rite mozarabe. — Alvaro de Luda. — Le porte-bannière d'Isabelle à la bataille de Toro. 589
III. — Entrée d'Isabelle et de Ferdinand, d'après les chroniques. — San Juan de los Reyes. — L'hôpital de Santa Cruz. — Les Sœurs de Saint-Vincent de Paul. — Les portraits fameux de l'Université. — L'ange et la peste. — Sainte-Léocadie. — El Cristo de la Vega. — Le soleil couchant sur les pinacles de San Juan de los Reyes. 601
IV. — Les «cigarrales». — Le pont San Martino et son architecte. — Dévouement conjugal. — L'inscription de l'Hôtel de Ville. — Cordoue, l'Athènes de l'Occident. — Sa mosquée. — Ses fils les plus illustres. — Gonzalve de Cordoue. — Les comptes du Gran Capitan . — Juan de Mena. — Doña Maria de Parèdes. — L'industrie des cuirs repoussés et dorés. 613
(p. 361) TOME IX, NOUVELLE SÉRIE.—31 e LIV. N o 31.—5 Août 1905.
ENTRE LE SANCTUAIRE ET LA SECONDE ENCEINTE QUI ABRITE SOUS SES VOÛTES UN PEUPLE DE DIVINITÉS DE PIERRE.... (page 364 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
De Saïgon à Pnôm-penh et à Compong-Chnang. — À la rame sur le Grand-Lac. — Les charrettes cambodgiennes. — Siem-Réap. — Le temple d'Angkor. — Angkor-Tom. — Décadence de la civilisation khmer. — Rencontre du second roi du Cambodge. — Oudong-la-Superbe, capitale du père de Norodom. — Le palais de Norodom à Pnôm-penh. — Pourquoi la France ne devrait pas abandonner au Siam le territoire d'Angkor.
EMBLÈME DÉCORATIF (ART KHMER).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Vers la fin de janvier 1903, M me de Miramon-Fargues et moi débarquions à Pnôm-penh, la capitale du Cambodge, en compagnie de deux commissaires de l'exposition d'Hanoï, MM. Bonaparte-Wyse et Rouget. Un vapeur des Messageries fluviales, remontant le Mékong en vingt-quatre heures, nous avait amenés de Saïgon. Mais nous arrivions quinze jours trop tard: à cette époque de l'année l'immense réservoir du Tonlé-sap, véritable mer intérieure, se vide et s'écoule vers l'embouchure du fleuve. Les eaux basses ne permettent pas aux chaloupes de s'y engager, et notre expédition vers Angkor eût été impossible, si le Résident général n'avait mis très aimablement à notre disposition un bateau plat, coupé en son milieu par une cabine, et qui mesure 12 mètres de long sur 2 m 50 de large. On put ainsi nous remorquer jusqu'à Compong-Chnang. Mais à partir de ce point il fallut, pendant deux jours et trois nuits, continuer notre voyage à la rame sur l'étendue monotone du lac. Notre demeure flottante n'était pas bien grande pour contenir les vingt-six domestiques ou rameurs entassés autour de nous, Cambodgiens, Chinois, Siamois, Annamites, qui représentaient quatre variétés de peau, sans compter la nôtre. Le soir, on n'allumait pas de lampe par crainte de l'invasion des papillons nocturnes et des moustiques; mais, pour occuper la veillée, chacun lançait aux étoiles quelque chanson à la mode de son pays, et, comme les fêtes du Têt approchaient, dans les villages en liesse, épars sur la rive, le tam-tam répondait à cette effroyable cacophonie.
(p. 362) Enfin, un matin, la rivière de Siem-Réap apparut, et un soupir de satisfaction s'échappa de nos poitrines, car ce nom évoquait pour nous la fraîcheur des bois parmi le prodige de la végétation tropicale.
Mais dès l'arrivée, une déception nous attend. Les charrettes à bœufs, que nous a envoyées le mandarin, ont à peine quitté les bords de la rivière, et déjà nous sommes dans un désert. Nous traversons un fouillis d'arbustes laids, nains, souillés par la vase des eaux aujourd'hui retirées; puis la maigre brousse se lasse de pousser, faisant place aux herbes sèches; et bientôt le sol, que le soleil pulvérise, apparaît demi-nu, hérissé des rares touffes du riz nouvellement planté, vêtu des seuls nuages de poussière que le vol d'un oiseau suffit à soulever. Notre convoi se compose de dix charrettes bien primitives, assemblage de planches et de bambous posés sur un essieu, sans accotement, et l'instinct de notre propre conservation peut seul nous empêcher, à chaque cahot, de rouler en bas du véhicule. Heureusement la civilisation amollie des Occidentaux apporte avec elle le remède à cette barbarie, sous forme d'un matelas qu'on étend sur l'essieu préhistorique, et qui en ouate un peu les rudes réactions.
Blottis en boule sur ces matelas, comme sur un lit de cendres, tâchant de nous abriter tout entiers sous nos ombrelles, nous entrevoyons parfois, pointant sur le sommet d'une colline grillée, ou émergeant d'une vague oasis, les dômes orgueilleux de quelques ruines khmer; et l'apparition de ces monuments grandioses au milieu de cette nature chétive nous rassure et nous attriste en même temps. Quel souffle a donc passé de ce sol brûlé sur ces ruines? Et cette déchéance mortelle, dont le spectacle nous saisit l'âme, qui de l'homme ou de la nature en a été la cause originelle?
PORTE D'ENTRÉE DE LA CITÉ ROYALE D'ANGKOR-TOM, DANS LA FORÊT (page 365 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Enfin nous retrouvons les bords de la rivière, et le spectacle change comme par magie. Parmi les cocotiers, les aréquiers, les bananiers et la plantureuse masse de la végétation exotique, s'alignent les cases d'un interminable village. Construites sur pilotis, en bambous et en chaume, elles ont un aspect propre et pauvre à la fois. De grands gaillards bruns habitent ces paillettes avec leurs femmes, aux traits réguliers, que hérissent des cheveux taillés en brosse; tout ce monde porte avec une élégance digne le sampot et l'écharpe aux couleurs variées. Dans le lit de la rivière, des roues à palettes légères, qu'actionne le courant, envoient l'eau aux habitations de la rive par des rouleaux de bambou creux; tout autour, des bandes d'enfants barbotent et jouent avec les grands buffles, dont les cornes, acharnées contre les seuls Européens, se rangent maintenant dociles au niveau de l'eau. Voici la «sala», l'auberge mise gracieusement à la disposition des voyageurs; elle est peinte en bleu, planchéiée, avec une estrade, et ressemble à une scène de café-concert. À côté d'elle est la demeure du gouverneur, paillote plus vaste que les autres. Ce grand village c'est Siem-réap, une capitale de province, s'il vous plaît! Longtemps encore nous longeons des cases et des jardins dont la bonne nature fait tous les frais, et qui suffisent aux appétits de ce peuple simple. Puis nous pénétrons dans les halliers sauvages, dominés par des arbres géants, de vrais arbres de forêt vierge. Et sous la chute lourde des singes dans les arbres, parmi le concert des oiseaux criards, tandis qu'autour de nous s'envolent les coqs et les paons sauvages, nous voyons, passant silencieusement sur le sable ou philosophiquement (p. 363) accroupis, des bandes de ces hommes et de ces femmes bronzés, aux membres robustes, au regard paisible.
CE GRAND VILLAGE, C'EST SIEM-RÉAP, CAPITALE DE LA PROVINCE (page 362 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Peuple insouciant et que nul besoin ne tenaille! Peuple heureux qui n'a pas d'histoire!
La forêt, subitement entr'ouverte, découvre à nos yeux une clairière immense qu'entoure la colonnade des troncs d'arbres géants. Alors, dans la clarté trop brusque de cette plaine trop plate, nous voyons des masses noires, d'aspect inconnu, s'allonger indéfiniment ou surgir en des pointes bizarres. Une longue ligne de façades se profile confusément au pied de trois hautes tours, comme ces gros bateaux que leur mâture signale d'abord derrière la courbe de la mer; et l'on serait presque déçu si l'on ne devinait vite que ces monuments sont écrasés par leur propre immensité.
Nos chars gravissent une terrasse gardée par deux lions monstrueux. Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs, couverts de lotus, jusqu'à une première enceinte, qui nous barre le passage, avec de longs couloirs coupés de hautes salles carrées. Un porche triomphal la domine. Nous le traversons, et nous voici dans l'enceinte sacrée. Devant nous, mais bien loin encore, par-dessus la tête des cocotiers, le temple d'Angkor-Wat dresse sa masse formidable, que trois dômes alignés par la perspective hérissent superbement. La chaussée, aux grandes dalles, s'allonge vers lui, rigide et majestueuse; et sur ses côtés, deux petits temples, deux bijoux artistiques, les pieds perdus dans la vase des étangs, se rangent à son passage. Là-bas, tout au bout, elle s'engouffre dans la profondeur des portiques superposés, et par une suite de perrons et d'escaliers, s'élève jusqu'au dôme central, vers lequel, comme l'hommage universel de ces monuments prosternés, tend tout l'effort d'inspiration de ce plan gigantesque. Aussi le pèlerin, parvenu du fond des forêts au bord de la plaine, n'est-il pas embarrassé de son chemin; au milieu de tant de sanctuaires accumulés, malgré une triple enceinte, à travers les couloirs sombres, les cours ensoleillées, les cloîtres qui s'emmêlent, il est attiré vers la mystérieuse unité de ce lieu par une force qui le remplit d'un religieux effroi, et qui n'est que la suggestion de la ligne droite.
Façades qui se continuent devant nous à perte de vue; portiques harmonieux qui, deux par deux, veillent aux angles de ces façades et en interrompent vers le centre la triomphante monotonie; colonnades autour desquelles grimpe, comme un lierre vivace, la profusion des ornements, et dont les intervalles réguliers laissent pénétrer largement la lumière du soleil, afin qu'on puisse sur les murailles des galeries, recouvertes de bas-reliefs, suivre la glorieuse histoire du peuple bâtisseur; couloirs ajourés et salles sombres; voûtes ogivales et plafonds plats; recoins mystérieux où trône quelque Bouddha difforme sous la protection des chauves-souris; bassins intérieurs qu'entourent des galeries; colonnes carrées, rigidement alignées pour supporter les plafonds et les toitures, ou coquettement groupées dans les angles; cours fermées aux airs de cloîtres; cours ouvertes, pareilles à des jardins, au milieu desquelles, ainsi que les fleurs d'un parterre, de gracieux petits temples égaient par leur aimable voisinage l'écrasante et sévère beauté de celui qui les domine tous; matériaux effondrés qui portent, comme la moisissure des siècles, le relief des sculptures à demi effacées; pierres de taille tombées de quelque ruine, dont la masse déconcerte l'imagination, et qui n'étaient que d'infimes parties de ce tout prodigieux!
(p. 364) Comment parler dignement de tant de merveilles? D'ailleurs, ne semble-t-il pas qu'on commette un sacrilège en voilant par la description des détails l'admirable unité de ce chef-d'œuvre? Cette unité s'impose à nos regards et pèse sur notre imagination pendant toute la visite du monument; elle sera l'impression définitive et souveraine que nous emporterons d'ici, impression grandiose d'une œuvre conçue tout d'une pièce, qui fascine par l'ampleur de ses proportions avant de charmer par la grâce infinie de ses ornements, où le même puissant génie, qui traça ses grandes lignes, a dû en indiquer et grouper d'avance les charmants détails.
Deux enceintes carrées enferment des plates-formes superposées, dont les colonnes et les chapiteaux, les moulures et les bas-reliefs se serrent, s'entassent, s'escaladent, sans nuire à l'harmonie de la ligne. La plus grande et la première de ces deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour; c'est un long cloître, dont la colonnade, tournée vers l'extérieur, présente aux jardins et à la forêt une merveilleuse galerie d'histoire; la seconde, d'aspect plus sévère, abrite sous les voûtes de ses corridors et de ses salles, aux ombres inquiétantes, tout un peuple de divinités de pierre: c'est le Panthéon de cette déchéance. Au centre de la deuxième plate-forme, l'œil contemple avec stupeur une montagne de pierres sculptées, dentelées, avec une orgie de corniches, de pendentifs, de moulures, d'encorbellements. Sur ce piédestal gigantesque est posé le temple proprement dit. Aux angles, quatre dômes se dressent, sentinelles magnifiques qui montent la garde autour du dôme central, le géant, le sacro-saint. Ce sont des pyramides à plusieurs assises, dont une profusion d'ornements étagés arrondit les contours. Leur tête est surmontée d'une coiffure bizarre qui rappelle la forme d'une tiare, d'une de ces vieilles tiares de notre Moyen âge, où sont incrustées des pierres difformes et des camées rudement gravés. Les guides spéciaux leur donnent le nom de prea-sat , mais je crains, en employant ce terme barbare, de déflorer par un étalage d'érudition l'impression profonde d'art et de génie qu'évoque encore en moi le souvenir de cette merveille.
C'est en s'aidant des mains autant que des pieds, presque en rampant, que l'on gravit la montagne sacrée par des escaliers invraisemblablement raides, aux marches étroites, à peine saillantes. La majesté du sanctuaire se rehausse de cette escalade, et l'on se sent plus respectueux de ce qu'on a plus de peine à atteindre. Là-haut, on trouve encore des voûtes, des chapelles et des cours cloîtrées, qui toutes viennent aboutir au dôme central, mystérieux bloc dressant au-dessus de cette masse l'orgueil de sa tête constellée de joyaux. Là, dit-on, sont enfermées les choses saintes et les documents qui racontent les annales d'une race fantastique. Ni portes, ni escaliers ne permettent d'en pénétrer le secret. Mais aux quatre angles et au centre des façades, de larges portiques laissent pénétrer à flots la lumière du ciel, et semblent appeler, de tous les points de l'horizon, les hommages de la nature et des hommes.
Assis sur les marches d'un de ces portiques, les pieds sur une corniche aux sculptures effritées, nous regardons le soleil se coucher derrière le feuillage de la forêt. Au-dessous de nous, les cours et les cloîtres se voilent d'obscurité, tandis que, à la hauteur où nous sommes, le sanctuaire flamboie des derniers rayons. Successivement, disparaissent les colonnes, les chapiteaux et ces bas-reliefs, partout reproduits, où se déploie l'interminable théorie des bayadères sacrées. Bientôt, nous distinguons à peine les toitures aux lourdes pierres, longues et arrondies, qui s'alignent et se creusent avec la régularité des sillons dans nos champs. Seule, apparaît parfois la robe jaune d'un bonze qui frôle la muraille en faisant sa ronde.
UNE CHAUSSÉE DE PIERRE S'AVANCE AU MILIEU DES ÉTANGS (page 363 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Alors il nous semble que tous ces objets si rapprochés de nos yeux aujourd'hui, et pourtant si éloignés de notre vieille Europe, ont pour nous quelque chose de déjà vu. Au moment où l'obscurité subite, propre aux pays orientaux qui ne connaissent pas les heures charmantes du crépuscule, nous les dérobe avec brutalité, leurs formes confuses éveillent en nous un monde de souvenirs inattendus.
L'architecture de ces monuments n'est pas pour nous entièrement nouvelle. Dans des contrées moins éloignées de nous, Babylone et Ninive ont connu ces terrasses ceinturées de monuments, ces chaussées aux larges dalles; et les murailles assyriennes ont été recouvertes de cette même profusion de bas-reliefs. (p. 365) D'où viennent les majestueuses figures, au masque hiératique, qui décorent à elles seules le fronton d'un palais ou le chef d'une tour? L'Égypte a marqué là son empreinte. Et ces merveilleux petits temples, avec leurs portiques et leurs colonnes d'un style si pur, où l'harmonie de la ligne s'accommode si bien de la sobriété des ornements, n'est-ce pas dans la Grèce classique qu'il en faut chercher les modèles, ou peut-être, qui sait, les imitations?
PAR DES ESCALIERS INVRAISEMBLABLEMENT RAIDES ON GRAVIT LA MONTAGNE SACRÉE (page 364 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Que de choses ici nous semblent familières! Nous reconnaissons, pour les avoir déjà vus sur les portes des vieux bahuts bretons, les colonnettes fuselées et sculptées au tour, qui forment ici le grillage des fenêtres.
Tout en un mot dénote une race venue d'ailleurs et qui a dû puiser ses inspirations au berceau même du monde, sur ces frontières de l'Europe et de l'Asie où naquirent les premières civilisations.
Non loin du temple, dans la forêt, est enfouie la cite royale d'Angkor-tom, dont l'immense enceinte carrée mesure 4 kilomètres sur chaque face. Le lendemain, pour nous y rendre, nous faisons de nouveau atteler nos charrettes. Hélas! si la divinité a pu maintenir debout le temple qui lui est consacré, il n'en a pas été de même des palais des hommes, et c'est au milieu de halliers inextricables qu'on en cherche les ruines. Tout d'un coup la roue du char cesse de courir sur le sol sablonneux, un choc tire de son rêve le touriste occupé à regarder les singes gambader à la cime des grands arbres. C'est un perron que, bravement, les petits bœufs sont en train de gravir. Nous passons sous une ogive triomphale que surmonte une sorte de coiffe en pierre massive, ressemblant vaguement à un bonnet de pair; de là-haut, une figure impassible semble nous surveiller. À travers le feuillage, on devine un long ruban de murailles noires qui se perdent dans les halliers; mais si par endroits le fourré devient moins épais, on est stupéfait de s'apercevoir que ce mur d'enceinte est sculpté comme un bas-relief de temple.
Sur le bord d'une clairière, voici un monticule tout embroussaillé d'une végétation géante, et au milieu des arbres, aux têtes ambitieuses, pointent des masses sombres, énigmatiques, qui semblent leur disputer une place au soleil. Ce monticule n'est autre qu'un monument de l'art khmer, temple, palais ou tombeau; et sur ses robustes voûtes, comme sur un terrain solide, la forêt s'est étendue. Les cours, les portiques, les élégantes colonnades, les terrasses, les escaliers dressés comme des échelles, le labyrinthe des salles, les étages effondrés, tout est envahi par cette végétation inconsciente qui détruit elle-même son piédestal. (p. 366) Au-dessus du triple étage des voûtes, on se promène sur un sol jonché de débris énormes, de colonnes, de pierres de taille. Partout des dômes se dressent au-dessus des ruines, comme des gardiens immuables. Ce sont d'ordinaire quatre têtes géantes réunies sous un même bonnet; et rien n'a pu faire perdre à ces faces hiératiques leur expression de hautaine sérénité, ni l'injure des arbres qui poussent dans les interstices des pierres et transforment leur majestueuse coiffure en une perruque hérissée, ni l'irrévérencieuse gambade des singes qui frôlent en passant leur visage.
Dans le mystère de la forêt, au milieu de ces ruines où les tigres parfois ont caché leurs petits, sous le regard de ces figures de pierre figées dans leur rêve éternel, l'imagination s'exalte, tente d'évoquer le passé; et parmi ces choses mortes, la vie rejaillit, comme une étincelle dernière, des milliers de sculptures dont les pierres éparses sont couvertes et animées. Voici les monarques passant dans leur gloire sur leurs chars de combat, que traînent des chevaux caparaçonnés d'or; un cortège de prêtres et de courtisans les accompagne. Puis l'armée des guerriers, l'armée des esclaves, et fermant la marche, la prodigieuse cohorte des éléphants. Ce sont les bas-reliefs d'Angkor-Wat qui s'animent et défilent processionnellement sur l'immense chaussée entre le palais et le temple. Mais tout cela est mort à jamais; les pillards ont aidé le temps dans son travail de destruction, et les légendes même ont disparu de la mémoire du peuple, ignorant de sa glorieuse histoire.
COLONNADES ET GALERIES COUVERTES DE BAS-RELIEFS (page 367 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Les cases où habitent les bonzes, autour du temple, forment avec celui-ci le plus saisissant contraste. Le village n'est qu'un assemblage de paillottes. Nous logeons sous un grand hangar, ouvert de tous côtés, élevé sur pilotis, et auquel un treillage de bambous tient lieu de plancher: on y accède par une échelle. La nuit, pendant que nous nous retournons sur nos matelas en proie à des rêves gigantesques, tout autour de nous s'élèvent les voix nasillardes des bonzes qui psalmodient des litanies, ou entonnent une sorte de plain-chant liturgique. Cela dure jusqu'à onze heures du soir, et recommence dès l'aube pour répondre à l'appel claironnant des coqs. Et pendant les quelques heures de repos que nous laissent ces chants pieux, à travers la claire-voie de bambous, montent mille bruits bizarres, qui inquiètent le voyageur couché en plein air dans ce pays de scorpions et de serpents: ce sont nos petits bœufs attachés au-dessous de nous, qui ruminent, s'agitent et se frôlent doucement.
Pourtant ce peuple qui vit dans des cases de bois et de paille, et qui semble plutôt un primitif qu'un dégénéré, est bien le descendant des grands bâtisseurs d'Angkor. Membres robustes, traits accentués et presque semblables aux nôtres, yeux largement ouverts, tout indique qu'il vient de loin. À coup sûr ces gens-là sont de même race que les Indiens qui, à la même époque, presque fabuleuse, construisaient les mêmes monuments gigantesques. Ils ne peuvent se renier mutuellement, car ils sont encore aujourd'hui frères par les traits de leur visage, comme ils l'étaient jadis par le génie. Mais comment expliquer cette déchéance absolue, sans espérance et sans regrets? Le phénomène, hélas! n'a rien de rare.
LA PLUS GRANDE DES DEUX ENCEINTES MESURE 2 KILOMÈTRES DE TOUR; C'EST UN LONG CLOÎTRE (page 364 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Les Fellahs n'ont-ils pas construit les Pyramides? N'est-ce pas aux Cinghalais qu'on doit les colosses d'Anuradhapura, dans l'île de Ceylan? Ces peuples asservis travaillaient pour le compte du maître, et par la (p. 368) puissance de leurs millions de bras, lui permettaient d'accomplir des prodiges auxquels leur intelligence n'avait nulle part. Machines humaines, ils se mouvaient sous la direction d'une élite peu nombreuse, et ils retournèrent à la simplicité de la nature, le jour où disparut cette aristocratie combinée de la puissance et du génie.
TROIS DÔMES HÉRISSENT SUPERBEMENT LA MASSE FORMIDABLE DU TEMPLE D'ANGKOR-WAT (page 363 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Au matin du quatrième jour, nous étions sur pied de bonne heure pour visiter une dernière fois le temple avant de regagner notre jonque. Le soleil se levait derrière le sanctuaire. Les dômes resplendissaient au-dessus de nos têtes, et le colosse se révélait peu à peu à nos yeux dans une auréole rose. Autour de nous, tout était encore plongé dans l'ombre: les paillottes, les charrettes à bœufs, nos conducteurs cambodgiens, la troupe des bonzes accourus pour la distribution des crayons de couleur; et nous crûmes voir l'image du passé de ce peuple. Une lumière supérieure a brillé sur ces contrées et tiré momentanément les habitants de l'ombre, pour les associer à sa splendeur, comme les esclaves à la fortune du maître. Cette lumière n'était que le reflet d'une civilisation étrangère; et sans doute, tant que les souverains d'Angkor furent en rapports avec le berceau de leur race, ils réchauffèrent leur génie à ce foyer des arts qui illumina longtemps le vieux monde. C'est de là qu'ils tirèrent leurs architectes, leurs peintres, leurs sculpteurs. Mais un jour la communication fut interrompue par le fait des guerres malheureuses, et peut-être aussi par suite du retrait de la mer; car il est hors de doute qu'à cette époque lointaine le Tonlé-sap était un golfe parfaitement accessible. Le sang n'affluant plus du cœur, les membres se desséchèrent; et les rois, traqués par les invasions venues du Nord, suivirent le flot descendant. Ils le suivirent si bien, qu'ils abandonnèrent à tout jamais leur berceau magnifique, et qu'aujourd'hui cette province est au pouvoir d'un peuple rival. C'est le Siam en effet qui possède ces ruines, et il ne se préoccupe guère de les entretenir. Et quand nous avons passé à Siem-réap, un gouverneur siamois est venu nous demander nos passeports et prendre nos noms pour les envoyer à Bangkok.
BAS-RELIEF DU TEMPLE D'ANGKOR.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Après un dernier regard jeté sur le colosse d'Angkor-Wat, un regard qui ne peut l'embrasser tout entier, nous redescendons, nous aussi, le cours de la rivière pour rejoindre notre bateau. Depuis quatre jours nos rameurs nous attendent, fidèles à leur poste. Les coolies chargent pêle-mêle sur leur dos matelas et provisions, touristes et bagages; en moins d'une demi-heure, le transbordement est fait, et vogue la galère!
Deux jours plus tard, vers le soir, nous sommes en vue de Compong-Chnang. Des jonques, pareilles à la nôtre, mais plus chamarrées, se balancent le long du débarcadère. Ce sont les équipages du second roi du Cambodge qui est venu rendre visite au résident. La suite du monarque in partibus se compose des princesses et du corps de ballet. Les princesses portent le justaucorps de mode siamoise; les bayadères n'ont autour de la poitrine que l'écharpe cambodgienne. On nous présente à Sa Majesté, frère de Norodom, qui, depuis cette époque, lui a succédé, suivant les usages du pays. C'est un homme de soixante-cinq ans, trapu, vigoureux, à peine grisonnant, bien à l'aise dans son sampot puce et sa veste blanche. Ses jambes sont demi-nues, comme celles des enfants; il porte des chaussettes et des escarpins. Sa Majesté nous fait le plus gracieux accueil: un sourire ininterrompu arrondit sa bouche et découvre le plus beau dentier qu'un praticien puisse rêver pour son étalage.
«Vous venez d'Angkor, nous dit-il. C'est le berceau de notre race, et mon frère et moi ne cesserons jamais d'en revendiquer la possession.» Puis l'excellent homme frétille et sourit, échange avec nous force poignées de main, et rentre dans son gynécée flottant.
L'avouerai-je? Nous sommes restés un peu désappointés, devant le sympathique mais peu majestueux descendant des grands monarques d'Angkor. Le résident, notre très aimable hôte, auquel nous communiquons nos impressions, nous conseille de nous arrêter en passant à Compong-luong. «De là, vous irez (p. 369) visiter Oudong, l'avant-dernière capitale, et vous vous ferez une idée plus exacte de ce que peut être un roi cambodgien.»
LA FORÊT A ENVAHI LE SECOND ÉTAGE D'UN PALAIS KHMER.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Le lendemain, dès l'aube, notre jonque accostait la berge de Compong-luong. Le gouverneur indigène réquisitionne pour nous des charrettes à bœufs, et nous nous avançons sur une chaussée, large comme une route nationale, qui conduit à Oudong-la-Superbe, le Versailles du Cambodge. Vraiment, cette avenue a grand air, malgré son état de délabrement, avec sa bordure de cocotiers dominant la plaine fertile; et sa belle mine nous donne par avance une haute opinion des palais qu'elle dessert. Aussi quel n'est pas notre étonnement lorsque subitement cette large voie s'étrangle et se perd dans un champ de riz. En face de nous, une sorte de vague oasis nous attire. Nous franchissons une palissade de gros pieux, surmontée d'un porche de style composite, et nous voilà dans l'enclos de l'ancien palais royal. À l'extrémité d'un petit étang, on rencontre d'abord une «sala», hangar à deux étages, dont les pieds plongent dans l'eau. Trois petites estrades sont rangées devant, à la hauteur du toit, emmanchées au bout de trois grosses perches qui mesurent bien 10 mètres de haut; malgré un vague air de gibet, ces colonnes servaient tout bonnement au monarque pour s'exhiber à son peuple. À côté, un temple banal, blanc et or, dont les matériaux s'effritent, renferme un grand Bouddha, caché sous un rideau de percale fleurie à six sous le mètre. Un groupe de bonzes dessert ce sanctuaire et loge dans les bâtiments du palais proprement dit. Déception: le palais n'est qu'une paillote, une paillote de belles dimensions d'ailleurs, longue et profonde, quelque chose comme un modèle défraîchi du genre. À l'intérieur, les appartements du roi, père de Norodom, possédaient des cloisons de planches et de torchis, où paraissent encore des restes de fresques. Mais pas une pierre n'est entrée dans la construction de cette résidence souveraine, pas une sculpture n'y éveille une impression d'art. Mystérieux bâtisseurs d'Angkor, que sont devenus vos descendants?
Autour de l'enclos royal, sur l'emplacement de la cité populeuse, s'étalent des champs et des marais. Pourtant, dans la première moitié du XIX e siècle, il y avait là une capitale. Les habitants ont émigré, sans même laisser derrière eux des ruines, car le bambou et la paille pourrissent vite, et la demeure des rois ne donne pas une idée grandiose de ce que pouvaient être les cabanes de leurs humbles sujets.
(p. 370) Dans un coin de la plaine, la reine-mère a construit un mausolée à la mémoire de son époux, ce monarque si mal logé. C'est un temple carré et entouré d'un péristyle de colonnes légères, comme tous les sanctuaires du pays. Le toit, élégamment relevé, avec deux cornes qui prolongeait le faîtage, est couvert d'une mosaïque de tuiles de couleur. Une triple terrasse, protégée par une balustrade, moitié pierres et moitié faïence, sert de piédestal au monument; et sur ses degrés, un régiment de petits dieux s'ébat et grimace: pantins monstrueux, véritables épouvantails à moineaux, ils représentent, paraît-il, le Panthéon brahmanique au grand complet. Au bord de tous les perrons, aux angles de toutes les murailles, les uns émaillés et bariolés, d'autres revêtus d'un stuc laiteux, ils veillent autour du temple pour en défendre les trésors. Peine inutile, car le voleur sacrilège serait le premier volé. Il faut entrer dans ce sanctuaire pour contempler une fois dans sa vie le plus parfait exemple de mauvais goût, le plus prodigieux ramassis de camelote. Des fresques se déroulent le long des murs et semblent provoquer par leurs teintes tapageuses les grincements des chauves-souris; des glaces, entourées de mirifiques cadres dorés, pendent aux piliers et reflètent l'âpre coloris des murailles. Sur l'estrade où Bouddha est assis, voici tout un déballage de marchand forain, la boutique à deux sous, où à tous coups l'on gagne: il y a là des petits pots en porcelaine avec des fleurs en papier, des boules de verroterie bleues et jaunes, des animaux en plâtre doré, des bonshommes en carton peint; enfin, pièces de choix et gloire de cet étalage, quatre superbes bocaux de pharmacien, deux rouges et deux verts.
Sans doute, pour rendre à son époux cet hommage posthume, la reine-mère a dépensé tout son douaire: les architectes et les artistes ont dû lui coûter très cher. Pourtant ces splendeurs encore neuves se désagrègent et menacent ruine. Mainte statue n'a plus de tête, les corniches gisent à terre, les incrustations des portes se soulèvent comme la terre humide sous l'effort de la gelée. Pour être plus à portée de surveiller la construction de l'édifice, la vieille reine habitait tout à côté une case de bambou; et, si j'étais un des bonzes qui occupent aujourd'hui les appartements de la souveraine, je me sentirais plus en sûreté sous l'humble toiture de chaume, qu'à l'abri des murailles peu solides du temple.
LE GOUVERNEUR RÉQUISITIONNE POUR NOUS DES CHARRETTES À BŒUFS (page 369 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Cependant, dans son enceinte problématique, Oudong-la-Superbe renferme quelques glorieux vestiges. Il existe, non loin du tombeau dit de la reine-mère, un bloc de collines surgies comme un récif au milieu de l'océan des rizières. La forêt refoulée par les cultures jusqu'au pied des collines, escalade leurs sommets, et du sein de cette végétation insolite s'élancent des formes aiguës. Ce sont des obélisques d'une forme particulière, plus courtauds et râblés que ceux d'Égypte; leur piédestal est massif et carré, leur pointe arrondie et tournée en fuseau. On les nomme des pnôms ; l'usage veut qu'ils se hissent sur les lieux élevés: et c'est pour cela, sans doute, qu'au milieu de toutes ces constructions déprimées, ils ont si bonne mine. Un interminable escalier nous mène à la plus haute crête de la montagne. Là, sur une large terrasse, deux pnôms se dressent côte à côte, deux jumeaux, dont l'un est incrusté de rosaces et de guirlandes en faïence multicolore. Autour de chaque piédestal d'énormes têtes d'éléphants supportent le poids du monument. De ce point la vue est magnifique sur la plaine coupée de rizières et d'étangs, et le regard erre de Pnôm-penh à la frontière du Siam. Sur la crête ondoyante des autres collines, une dizaine de pnomhs émergent des bois avec leurs chefs pointus; et cela donne au premier plan la majestueuse mélancolie d'une nécropole. Je ne sais, au juste, si ces monuments ont été construits pour recevoir les reliques d'un saint ou les cendres d'un roi. Mais cette seconde hypothèse me plaît davantage, et j'aime à penser que, pour entrer dans l'immortalité, les souverains du Cambodge savaient retrouver un peu de la grandeur des ancêtres.
LA JONQUE DU DEUXIÈME ROI, QUI A, L'AN DERNIER, SUCCÉDÉ À NORODOM (page 368 ).—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
De Oudong, la chaloupe, aidée par le courant, nous remorque jusqu'à Pnôm-penh. Là réside le roi actuel du pays, Norodom, au nom populaire; et encore tout imprégnés des souvenirs de son père, nous dirigeons vers lui notre première visite. Nous pénétrons dans la vaste enceinte qu'occupent les bâtiments royaux. Au lieu d'un palais proprement dit, tel que nous pourrions nous le figurer avec nos idées d'Européens, nous nous trouvons en présence d'un assemblage sans ordre de constructions sans art. On entre là comme dans un moulin. Partout l'herbe pousse, des débris jonchent le sol, les cours sont à proprement parler des basses-cours où la volaille se promène, où sèchent des oripeaux, où des rosses étiques courent (p. 371) dans des paddocks. Voici d'abord la salle du trône, long hangar qui me fait songer à la salle de distribution des prix dans mon vieux collège: dans l'intérieur, un mobilier de pacotille où s'étale pompeusement l'article de Paris défraîchi, faux bronzes et fausses porcelaines, faux ors, au milieu du clinquant de la verroterie; car nos commerçants malins reprennent au monarque une partie de sa liste civile en lui vendant fort cher de prétendus objets d'art. Plus loin, on nous montre une maisonnette du plus mauvais style bourgeois, achetée toute faite à je ne sais quelle Exposition. Le souverain demeure dans une villa de même espèce, avec vérandah, bow-window et vitraux de couleur, tout ce qui constitue le confortable d'un commerçant retiré.
Quelquefois, cependant, Norodom voit grand; alors les immenses enceintes d'Angkor semblent troubler ses rêves. Ainsi, il vient d'achever un monument qui doit illustrer son règne: la grande pagode dorée; et l'inauguration de cet édifice donne cette année aux fêtes du Têt un éclat inaccoutumé. Imaginez-vous une cour carrée aux proportions colossales. Tout autour s'allonge une galerie en bois, et sur le mur qu'elle protège les légendes du Cambodge revivent en des fresques grossières, d'un effroyable coloris. Cette imitation, prétentieuse et naïve à la fois, des admirables bas-reliefs d'Angkor donne la mesure de la décadence de l'art cambodgien. Au centre de la cour, la pagode, aux proportions frêles mais élégantes, aux toitures gentiment retroussées, fait assez bonne impression. Faîtages et corniches, portes et balcons, tout est flamboyant d'or; les balustres sont en marbre rouge, et les colonnes, hardies et légères, ont été taillées dans le plus pur marbre de Paros. Mais notre curiosité de touristes, pareille à celle des enfants qui veulent toucher à tout ce qu'ils voient, nous a coûté la perte de nos illusions. Car, en montant les marches du temple, nous constatons que la blancheur des colonnes n'est qu'un revêtement de plâtre, et que les balustrades sont faites d'une vulgaire poterie, tachée de chaux, pour simuler les veines du marbre.
LE PALAIS DU ROI À OUDONG-LA-SUPERBE.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Devant le temple, comme la signature de l'artiste, triomphe la statue de Norodom I er . Il est représenté à cheval, en costume de général, son chapeau à la main. Le monarque est tout en or, et sa monture est peinte en bleu de ciel. L'allure nous semble belle, mais la pose trop connue. Où diable avons-nous déjà vu cela? Un mot de notre guide nous met sur la voie. C'est une statue de Napoléon III, désaffectée par le Gouvernement républicain, et dont on a fait un Norodom à peu près présentable, en supprimant l'impériale et en aplatissant le nez. En toc, la statue du monarque! En toc, ses palais et ses temples! En toc, la ceinture quasi historique dont le souvenir est lié à celui d'un de nos plus fameux hommes politiques, et qui, raconte-t-on, avait été achetée 700 francs à un bijoutier du boulevard. Bref, au Cambodge, le toc est partout; ainsi répandu, il cesse d'être une aberration du goût, pour acquérir l'importance d'un principe.
(p. 372) Il arrive aux peuples, comme aux vieillards, de retourner à l'enfance. L'âge mûr de cette race fut aussi son âge d'or. Depuis cette époque lointaine, les descendants dégénérés des Khmers n'ont conservé de leur glorieux passé qu'un souvenir inconscient, une sorte d'instinct qui leur fait aimer les constructions à grand effet: ils ont le goût non plus de ce qui est noble et beau, mais de ce qui brille, et dissimulent la pauvreté de l'inspiration sous une couche bien éclatante d'ocre, d'indigo et d'or. Auprès des merveilles architecturales et des sculptures d'Angkor, leurs œuvres apparaissent comme des jouets d'enfants.
Ils ne travaillent pas pour l'avenir; aussi la solidité est-elle le moindre de leurs soucis. Le présent leur suffit, c'est-à-dire la durée d'une vie humaine ou d'un caprice royal. Pourvu que les murailles soient blanches et que les toitures et les ornements flamboient au soleil, il leur importe peu que le marbre soit du plâtre, l'or de la bronzine, les murs de la terre battue et les incrustations un mauvais placage. Le roi qui a construit un monument veillera peut-être à son entretien, mais à coup sûr son successeur ne s'en préoccupera nullement. D'ailleurs, pourquoi les monarques cambodgiens se seraient-ils embarrassés d'édifices durables puisqu'ils ont partout été établis comme en un camp volant? Depuis le jour où ils quittèrent Angkor, la ville de pierre, leurs capitales successives ont jalonné les rives du fleuve, et chaque siècle les a vus se rapprocher un peu plus de la mer.
Cette instabilité semble avoir été toujours la caractéristique de la race, le germe fatal que son génie portait en lui et qui peu à peu devait l'étouffer. Elle est en partie cause de l'abandon dans lequel les Khmers ont laissé tant de monuments grandioses; et leurs descendants, avertis par cet exemple de leur propre inconstance, ont perdu l'habitude d'employer des matériaux solides pour des œuvres destinées à une ruine prochaine.
Pnomh-penh sera, espérons-le, la capitale définitive du Cambodge. Nous y avons construit des édifices en bonnes pierres, nous avons apporté à ces Orientaux alanguis l'activité des climats plus tempérés et le désir du progrès, qui n'exclut ni la curiosité ni même le culte du passé; il faut encore les aider à renouer leurs traditions vingt fois séculaires, afin de réveiller par là l'énergie de leur âme endormie. Le Cambodge est un arbre vigoureux où nous cueillerons de beaux fruits, à condition de le posséder jusqu'en ses racines; or, ses racines sont du côté d'Angkor, dans les provinces que Norodom réclamait comme siennes. Le devoir de la France est donc de soutenir les légitimes réclamations du monarque dont elle a fait son protégé.
Nous avons visité, dans l'île de Ceylan, des ruines superbes que les Anglais s'efforcent d'arracher à l'oubli de la jungle. Après avoir conquis le pays, ils ont voulu faire revivre les gloires de son histoire et les chefs-d'œuvre de son génie. Pourtant, les Anglais sont gens d'affaires, et non de sentiment. La France au contraire se pique d'être la protectrice passionnée des arts. Elle ne peut, sans se méconnaître elle-même, abandonner à un peuple encore demi-barbare, l'une des merveilles du monde et les reliques d'une civilisation troublante par les mystères de son existence autant que par sa puissante originalité.
En plaçant les rois du Cambodge sous notre protectorat, nous avons sauvé leur personnalité que le Siam menaçait d'absorber. Mais il convient d'achever notre œuvre et de remonter avec eux le cours de la rivière pour les remettre en possession de leur chartrier. Telle est l'obligation morale assumée par nous le jour où nous avons recueilli cette monarchie qui s'en allait à la dérive, au fil de l'eau.
Vicomte de Miramon-Fargues.
SCULPTURES DE L'ART KHMER.—D'APRÈS UNE PHOTOGRAPHIE.
Droits de traduction et de reproduction réservés.
L'ÉTÉ AU KACHMIR
Par
M
me
F. MICHEL
En «rickshaw» sur la route du mont Abou. (D'après une photographie.) 1
L'éléphant du touriste à Djaïpour. 1
Petit sanctuaire latéral dans l'un des temples djaïns du mont Abou. (D'après une photographie.) 2
Pont de cordes sur le Djhilam, près de Garhi. (Dessin de Massias, d'après une photographie.) 3
Les «Karévas» ou plateaux alluviaux formés par les érosions du Djhilam. (D'après une photographie.) 4
«Ekkas» et «Tongas» sur la route du Kachmir: vue prise au relais de Rampour. (D'après une photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 5
Le vieux fort Sikh et les gorges du Djhilam à Ouri. (D'après une photographie.) 6
Shèr-Garhi ou la «Maison du Lion», palais du Maharadja à Srinagar. (Photographie Bourne et Sheperd, à Calcutta.) 7
L'entrée du Tchinar-Bagh, ou Bois des Platanes, au-dessus de Srinagar; au premier plan une «dounga», au fond le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 7
Ruines du temple de Brankoutri. (D'après une photographie.) 8
Types de Pandis ou Brahmanes Kachmirs. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 9
Le quai de la Résidence; au fond, le sommet du Takht-i-Souleiman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 10
La porte du Kachmir et la sortie du Djhilam à Baramoula. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 11
Nos tentes à Lahore. (D'après une photographie.) 12
«Dounga» ou bateau de passagers au Kachmir. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 13
Vichnou porté par Garouda, idole vénérée près du temple de Vidja-Broer (hauteur 1 m 40.) 13
Enfants de bateliers jouant à cache-cache dans le creux d'un vieux platane. (D'après une photographie.) 14
Batelières du Kachmir décortiquant du riz, près d'une rangée de peupliers. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 15
Campement près de Palhallan: tentes et doungas. (D'après une photographie.) 16
Troisième pont de Srinagar et mosquée de Shah Hamadan; au fond, le fort de Hari-Paryat. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 17
Le temple inondé de Pandrethan. (D'après une photographie.) 18
Femme musulmane du Kachmir. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 19
Pandit Narayan assis sur le seuil du temple de Narasthan. (D'après une photographie.) 20
Pont et bourg de Vidjabroer. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 21
Ziarat de Cheik Nasr-oud-Din, à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 22
Le temple de Panyech: à gauche, un brahmane; à droite, un musulman. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 23
Temple hindou moderne à Vidjabroer. (D'après une photographie.) 24
Brahmanes en visite au Naga ou source sacrée de Valtongou. (D'après une photographie.) 25
Gargouille ancienne, de style hindou, dans le mur d'une mosquée, à Houtamourou, près de Bhavan. 25
Temple ruiné, à Khotair. (D'après une photographie.) 26
Naga ou source sacrée de Kothair. (D'après une photographie.) 27
Ver-Nag: le bungalow au-dessus de la source. (D'après une photographie.) 28
Temple rustique de Voutanar. (D'après une photographie.) 29
Autel du temple de Voutanar et accessoires du culte. (D'après une photographie.) 30
Noce musulmane, à Rozlou: les musiciens et le fiancé. (D'après une photographie.) 31
Sacrifice bhramanique, à Bhavan. (D'après une photographie.) 31
Intérieur de temple de Martand: le repos des coolies employés au déblaiement. (D'après une photographie.) 32
Ruines de Martand: façade postérieure et vue latérale du temple. (D'après des photographies.) 33
Place du campement sous les platanes, à Bhavan. (D'après une photographie.) 34
La Ziarat de Zaïn-oud-Din, à Eichmakam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 35
Naga ou source sacrée de Brar, entre Bhavan et Eichmakar. (D'après une photographie.) 36
Maisons de bois, à Palgam. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 37
Palanquin et porteurs. 37
Ganech-Bal sur le Lidar: le village hindou et la roche miraculeuse. (D'après une photographie.) 38
Le massif du Kolahoi et la bifurcation de la vallée du Lidar au-dessus de Palgam, vue prise de Ganeth-Bal. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 39
Vallée d'Amarnath: vue prise de la grotte. (D'après une photographie.) 40
Pondjtarni et le camp des pèlerins: au fond, la passe du Mahagounas. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 41
Cascade sortant de dessous un pont de neige entre Tannin et Zodji-Pal. (D'après une photographie.) 42
Le Koh-i-Nour et les glaciers au-dessus du lac Çecra-Nag. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Grotte d'Amarnath. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 43
Astan-Marg: la prairie et les bouleaux. (D'après une photographie.) 44
Campement de Goudjars à Astan-Marg. (D'après une photographie.) 45
Le bain des pèlerins à Amarnath. (D'après une photographie.) 46
Pèlerins d'Amarnath: le Sadhou de Patiala; par derrière, des brahmanes, et à droite, des musulmans du Kachmir. (D'après une photographie.) 47
Mosquée de village au Kachmir. (D'après une photographie.) 48
Brodeurs Kachmiris sur toile. (Photographie Bourne et Shepherd, à Calcutta.) 49
Mendiant musulman. (D'après une photographie.) 49
Le Brahma Sar et le camp des pèlerins au pied de l'Haramouk. (D'après une photographie.) 50
Lac Gangabal au pied du massif de l'Haramouk. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 51
(p. ii) Le Noun-Kol, au pied de l'Haramouk, et le bain des pèlerins. (D'après une photographie.) 52
Femmes musulmanes du Kachmir avec leurs «houkas» (pipes) et leur «hangri» (chaufferette). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 53
Temples ruinés à Vangath. (D'après une photographie.) 54
«Mêla» ou foire religieuse à Hazarat-Bal. (En haut, photographie par l'auteur; en bas, photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 55
La villa de Cheik Safai-Bagh, au sud du lac de Srinagar. (D'après une photographie.) 56
Nishat-Bagh et le bord oriental du lac de Srinagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 57
Le canal de Mar à Sridagar. (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 58
La mosquée de Shah Hamadan à Srinagar (rive droite). (Photographie Jadu Kissen, à Delhi.) 59
Spécimens de l'art du Kachmir. (D'après une photographie.) 60
SOUVENIRS DE LA COTE D'IVOIRE
Par
le docteur LAMY
Médecin-major des troupes coloniales
.
La barre de Grand-Bassam nécessite un grand déploiement de force pour la mise à l'eau d'une pirogue. (D'après une photographie.) 61
Le féminisme à Adokoï: un médecin concurrent de l'auteur. (D'après une photographie.) 61
«Travail et Maternité» ou «Comment vivent les femmes de Petit-Alépé». (D'après une photographie.) 62
À Motéso: soins maternels. (D'après une photographie.) 63
Installation de notre campement dans une clairière débroussaillée. (D'après une photographie.) 64
Environs de Grand-Alépé: des hangars dans une palmeraie, et une douzaine de grands mortiers destinés à la préparation de l'huile de palme. (D'après une photographie.) 65
Dans le sentier étroit, montant, il faut marcher en file indienne. (D'après une photographie.) 66
Nous utilisons le fût renversé d'un arbre pour traverser la Mé. (D'après une photographie.) 67
La popote dans un admirable champ de bananiers. (D'après une photographie.) 68
Indigènes coupant un acajou. (D'après une photographie.) 69
La côte d'Ivoire. — Le pays Attié. 70
Ce fut un sauve-qui-peut général quand je braquai sur les indigènes mon appareil photographique. (Dessin de J. Lavée, d'après une photographie.) 71
La rue principale de Grand-Alépé. (D'après une photographie.) 72
Les Trois Graces de Mopé (pays Attié). (D'après une photographie.) 73
Femme du pays Attié portant son enfant en groupe. (D'après une photographie.) 73
Une clairière près de Mopé. (D'après une photographie.) 74
La garnison de Mopé se porte à notre rencontre. (D'après une photographie.) 75
Femme de Mopé fabriquant son savon à base d'huile de palme et de cendres de peaux de bananes. (D'après une photographie.) 76
Danse exécutée aux funérailles du prince héritier de Mopé. (D'après une photographie.) 77
Toilette et embaumement du défunt. (D'après une photographie.) 78
Jeune femme et jeune fille de Mopé. (D'après une photographie.) 79
Route, dans la forêt tropicale, de Malamalasso à Daboissué. (D'après une photographie.) 80
Benié Coamé, roi de Bettié et autres lieux, entouré de ses femmes et de ses hauts dignitaires. (D'après une photographie.) 81
Chute du Mala-Mala, affluent du Comoé, à Malamalasso. (D'après une photographie.) 82
La vallée du Comoé à Malamalasso. (D'après une photographie.) 83
Tam-tam de guerre à Mopé. (D'après une photographie.) 84
Piroguiers de la côte d'Ivoire pagayant. (D'après une photographie.) 85
Allou, le boy du docteur Lamy. (D'après une photographie.) 85
La forêt tropicale à la côte d'Ivoire. (D'après une photographie.) 86
Le débitage des arbres. (D'après une photographie.) 87
Les lianes sur la rive du Comoé. (D'après une photographie.) 88
Les occupations les plus fréquentes au village: discussions et farniente Attié. (D'après une photographie.) 89
Un incendie à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 90
La danse indigène est caractérisée par des poses et des gestes qui rappellent une pantomime. (D'après une photographie.) 91
Une inondation à Grand-Bassam. (D'après une photographie.) 92
Un campement sanitaire à Abidjean. (D'après une photographie.) 93
Une rue de Jackville, sur le golfe de Guinée. (D'après une photographie.) 94
Grand-Bassam: cases détruites après une épidémie de fièvre jaune. (D'après une photographie.) 95
Grand-Bassam: le boulevard Treich-Laplène. (D'après une photographie.) 96
L'ÎLE D'ELBE
Par
M. PAUL GRUYER
L'île d'Elbe se découpe sur l'horizon, abrupte, montagneuse et violâtre. 97
Une jeune fille elboise, au regard énergique, à la peau d'une blancheur de lait et aux beaux cheveux noirs. 97
Les rues de Porto-Ferraio sont toutes un escalier (page 100). 98
Porto-Ferraio: à l'entrée du port, une vieille tour génoise, trapue, bizarre de forme, se mire dans les flots. 99
Porto-Ferraio: la porte de terre, par laquelle sortait Napoléon pour se rendre à sa maison de campagne de San Martino. 100
Porto-Ferraio: la porte de mer, où aborda Napoléon. 101
La «teste» de Napoléon (page 100). 102
Porto-Ferraio s'échelonne avec ses toits plats et ses façades scintillantes de clarté (page 99). 103
Porto-Ferraio: les remparts découpent sur le ciel d'un bleu sombre leur profil anguleux (page 99). 103
La façade extérieure du «Palais» des Mulini où habitait Napoléon à Porto-Ferraio (page 101). 104
Le jardin impérial et la terrasse de la maison des Mulini (page 102). 105
La Via Napoleone, qui monte au «Palais» des Mulini. 106
La salle du conseil à Porto-Ferraio, avec le portrait de la dernière grande-duchesse de Toscane et celui de Napoléon , d'après le tableau de Gérard. 107
La grande salle des Mulini aujourd'hui abandonnée, avec ses volets clos et les peintures décoratives qu'y fit faire l'empereur (page 101). 107
Une paysanne elboise avec son vaste chapeau qui la protège du soleil. 108
Les mille mètres du Monte Capanna et de son voisin, le Monte Giove, dévalent dans les flots de toute leur hauteur. 109
Un enfant elbois. 109
Marciana Alta et ses ruelles étroites. 110
Marciana Marina avec ses maisons rangées autour du rivage et ses embarcations tirées sur la grève. 111
Les châtaigniers dans le brouillard, sur le faite du Monte Giove. 112
... Et voici au-dessus de moi Marciana Alta surgir des nuées (page 111). 113
La «Seda di Napoleone» sur le Monte Giove où l'empereur s'asseyait pour découvrir la Corse. 114
La blanche chapelle de Monserrat au centre d'un amphithéâtre de rochers est entourée de sveltes cyprès (page 117). 115
Voici Rio Montagne dont les maisons régulières et cubiques ont l'air de dominos empilés... (page 118). 115
(p. iii) J'aperçois Poggio, un autre village perdu aussi dans les nuées. 116
Une des trois chambres de l'ermitage. 117
L'ermitage du Marciana où l'empereur reçut la visite de la comtesse Walewska, le 3 Septembre 1814. 117
Le petit port de Porto-Longone dominé par la vieille citadelle espagnole (page 117). 118
La maison de Madame Mère à Marciana Alta. — «Bastia, signor!» — La chapelle de la Madone sur le Monte Giove. 119
Le coucher du soleil sur le Monte Giove. 120
Porto-Ferraio et son golfe vus des jardins de San Martino. 121
L'arrivée de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 121
Le drapeau de Napoléon roi de l'île d'Elbe: fond blanc, bande orangé-rouge et trois abeilles jadis dorées. 122
La salle de bains de San Martino a conservé sa baignoire de pierre. 123
La chambre de Napoléon à San Martino. 123
La cour de Napoléon à l'île d'Elbe. (D'après une caricature du temps.) 124
Une femme du village de Marciana Alta. 125
Le plafond de San Martino et les deux colombes symboliques représentant Napoléon et Marie-Louise. 126
San Martino rappelle par son aspect une de ces maisonnettes à la Jean-Jacques Rousseau, agrestes et paisibles (page 123). 126
Rideau du théâtre de Porto-Ferraio représentant Napoléon sous la figure d'Apollon gardant ses troupeaux chez Admète. 127
La salle égyptienne de San Martino est demeurée intacte avec ses peintures murales et son bassin à sec. 127
Broderies de soie du couvre-lit et du baldaquin du lit de Napoléon aux Mulini, dont on a fait le trône épiscopal de l'évêque d'Ajaccio. 128
La signorina Squarci dans la robe de satin blanc que son aïeule portait à la cour des Mulini. 129
Éventail de Pauline Borghèse, en ivoire sculpté, envoyé en souvenir d'elle à la signora Traditi, femme du maire de Porto-Ferraio. 130
Le lit de Madame Mère, qu'elle s'était fait envoyer de Paris à l'île d'Elbe. 130
Le vieil aveugle Soldani, fils d'un soldat de Waterloo, chauffait, à un petit brasero de terre jaune, ses mains osseuses. 131
L'entrée du goulet de Porto-Ferraio par où sortit la flottille impériale, le 26 février 1815. 132
D'ALEXANDRETTE
AU COUDE DE L'EUPHRATE
Par
M. VICTOR CHAPOT
membre de l'École française d'Athènes
.
Dans une sorte de cirque se dressent les pans de muraille du Ksar-el-Benat (page 142). (D'après une photographie.) 133
Le canal de Séleucie est, par endroits, un tunnel (page 140). 133
Vers le coude de l'Euphrate: la pensée de relever les traces de vie antique a dicté l'itinéraire. 134
L'Antioche moderne: de l'ancienne Antioche il ne reste que l'enceinte, aux flancs du Silpios (page 137). 135
Les rues d'Antioche sont étroites et tortueuses; parfois, au milieu, se creuse en fossé. (D'après une photographie.) 136
Le tout-Antioche inonde les promenades. (D'après une photographie.) 137
Les crêtes des collines sont couronnées de chapelles ruinées (page 142). 138
Alep est une ville militaire. (D'après une photographie.) 139
La citadelle d'Alep se détache des quartiers qui l'avoisinent (page 143). (D'après une photographie.) 139
Les parois du canal de Séleucie s'élèvent jusqu'à 40 mètres. (D'après une photographie.) 140
Les tombeaux de Séleucie s'étageaient sur le Kasios. (D'après une photographie.) 141
À Alep une seule mosquée peut presque passer pour une œuvre d'art. (D'après une photographie.) 142
Tout alentour d'Alep la campagne est déserte. (D'après une photographie.) 143
Le Kasr-el-Benat, ancien couvent fortifié. 144
Balkis éveille, de loin et de haut, l'idée d'une taupinière (page 147). (D'après une photographie.) 145
Stèle Hittite. L'artiste n'a exécuté qu'un premier ravalement (page 148). 145
Église arménienne de Nisib; le plan en est masqué au dehors. (D'après une photographie.) 146
Tell-Erfat est peuplé d'Yazides; on le reconnaît à la forme des habitations. (D'après une photographie.) 147
La rive droite de l'Euphrate était couverte de stations romaines et byzantines. (D'après une photographie.) 148
Biredjik vu de la citadelle: la plaine s'allonge indéfiniment (page 148). (D'après une photographie.) 149
Sérésat: village mixte d'Yazides et de Bédouins (page 146). (D'après une photographie.) 150
Les Tcherkesses diffèrent des autres musulmans; sur leur personne, pas de haillons (page 152). (D'après une photographie.) 151
Ras-el-Aïn. Deux jours se passent, mélancoliques, en négociations (page 155). (D'après une photographie.) 152
J'ai laissé ma tente hors les murs devant Orfa. (D'après une photographie.) 153
Environs d'Orfa: les vignes, basses, courent sur le sol. (D'après une photographie.) 154
Vue générale d'Orfa. (D'après une photographie.) 155
Porte arabe à Rakka (page 152). (D'après une photographie.) 156
Passage de l'Euphrate: les chevaux apeurés sont portés dans le bac à force de bras (page 159). (D'après une photographie.) 157
Bédouin. (D'après une photographie.) 157
Citadelle d'Orfa: deux puissantes colonnes sont restées debout. (D'après une photographie.) 158
Orfa: mosquée Ibrahim-Djami; les promeneurs flânent dans la cour et devant la piscine (page 157). (D'après une photographie.) 159
Pont byzantin et arabe (page 159). (D'après une photographie.) 160
Mausolée d'Alif, orné d'une frise de têtes sculptées (page 160). (D'après une photographie.) 161
Mausolée de Théodoret, selon la légende, près de Cyrrhus. (D'après une photographie.) 162
Kara-Moughara: au sommet se voit une grotte taillée (page 165). (D'après une photographie.) 163
L'Euphrate en amont de Roum-Kaleh; sur la falaise campait un petit corps de légionnaires romains (page 160). (D'après une photographie.) 163
Trappe de Checkhlé: un grand édifice en pierres a remplacé les premières habitations (page 166). 164
Trappe de Checkhlé: la chapelle (page 166). (D'après une photographie.) 165
Père Maronite (page 168). (D'après une photographie.) 166
Acbès est situé au fond d'un grand cirque montagneux (page 166). (D'après une photographie.) 167
Trappe de Checkhlé: premières habitations des trappistes (page 166). (D'après une photographie.) 168
LA FRANCE AUX NOUVELLES-HÉBRIDES
Par
M. RAYMOND BEL
Indigènes hébridais de l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 169
Le petit personnel d'un colon de Malli-Colo. (D'après une photographie.) 169
Le quai de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté. (D'après une photographie.) 170
Une case de l'île de Spiritu-Santo et ses habitants. (D'après une photographie.) 171
Le port de Franceville ou Port-Vila, dans l'île Vaté, présente une rade magnifique. (D'après une photographie.) 172
(p. iv) C'est à Port-Vila ou Franceville, dans l'île Vaté, que la France a un résident. (D'après une photographie.) 173
Dieux indigènes ou Tabous. (D'après une photographie.) 174
Les indigènes hébridais de l'île Mallicolo ont un costume et une physionomie moins sauvages que ceux de l'île Pentecôte. (D'après des photographies.) 175
Pirogues de l'île Vao. (D'après une photographie.) 176
Indigènes employés au service d'un bateau. (D'après une photographie.) 177
Un sous-bois dans l'île de Spiritu-Santo. (D'après une photographie.) 178
Un banquet de Français à Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179
La colonie française de Port-Vila (Franceville). (D'après une photographie.) 179
La rivière de Luganville. (D'après une photographie.) 180
LA RUSSIE, RACE COLONISATRICE
Par
M. ALBERT THOMAS
Les enfants russes, aux grosses joues pales, devant l'isba (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 181
La reine des cloches «Tsar Kolokol» (page 190). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 181
Les chariots de transport que l'on rencontre en longues files dans les rues de Moscou (page 183). 182
Les paysannes en pèlerinage arrivées enfin à Moscou, la cité sainte (page 182). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 183
Une chapelle où les passants entrent adorer les icônes (page 183). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 184
La porte du Sauveur que nul ne peut franchir sans se découvrir (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 185
Une porte du Kreml (page 185). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 186
Les moines du couvent de Saint-Serge, un des couvents qui entourent la cité sainte (page 185). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 187
Deux villes dans le Kreml: celle du xv e siècle, celle d'Ivan, et la ville moderne, que symbolise ici le petit palais (page 190). 188
Le mur d'enceinte du Kreml, avec ses créneaux, ses tours aux toits aigus (page 183). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189
Tout près de l'Assomption, les deux églises-sœurs se dressent: les Saints-Archanges et l'Annonciation (page 186). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 189
À l'extrémité de la place Rouge, Saint-Basile dresse le fouillis de ses clochers (page 184). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 190
Du haut de l'Ivan Véliki, la ville immense se découvre (page 190). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 191
Un des isvotchiks qui nous mènent grand train à travers les rues de Moscou (page 182). 192
Il fait bon errer parmi la foule pittoresque des marchés moscovites, entre les petits marchands, artisans ou paysans qui apportent là leurs produits (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193
L'isvotchik a revêtu son long manteau bleu (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 193
Itinéraire de Moscou à Tomsk. 194
À côté d'une épicerie, une des petites boutiques où l'on vend le kvass, le cidre russe (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 195
Et des Tatars offraient des étoffes étalées sur leurs bras (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 196
Patients, résignés, les cochers attendent sous le soleil de midi (page 194). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 197
Une cour du quartier ouvrier, avec l'icône protectrice (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 198
Sur le flanc de la colline de Nijni, au pied de la route qui relie la vieille ville à la nouvelle, la citadelle au marché (page 204). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 199
Le marché étincelait dans son fouillis (page 195). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 200
Déjà la grande industrie pénètre: on rencontre à Moscou des ouvriers modernes (page 195). (D'après une photographie.) 201
Sur l'Oka, un large pont de bois barrait les eaux (page 204). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 202
Dans le quartier ouvrier, les familles s'entassent, à tous les étages, autour de grandes cours (page 196). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 203
Le char funèbre était blanc et doré (page 194). (D'après une photographie.) 204
À Nijni, toutes les races se rencontrent, Grands-Russiens, Tatars, Tcherkesses (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 205
Une femme tatare de Kazan dans l'enveloppement de son grand châle (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 205
Nous avons traversé le grand pont qui mène à la foire (page 205). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 206
Au dehors, la vie de chaque jour s'étalait, pêle-mêle, à l'orientale (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 207
Les galeries couvertes, devant les boutiques de Nijni (page 206). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 208
Dans les rues, les petits marchands étaient innombrables (page 207). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 209
Dans une rue, c'étaient des coffres de toutes dimensions, peints de couleurs vives (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 210
Près de l'asile, nous sommes allés au marché aux cloches (page 208). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Plus loin, sous un abri, des balances gigantesques étaient pendues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 211
Dans une autre rue, les charrons avaient accumulé leurs roues (page 206). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 212
Paysannes russes, de celles qu'on rencontre aux petits marchés des débarcadères ou des stations (page 215). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 213
Le Kreml de Kazan. C'est là que sont les églises et les administrations (page 214). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 214
Sur la berge, des tarantass étaient rangées (page 216). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 215
Partout sur la Volga d'immenses paquebots et des remorqueurs (page 213). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 216
À presque toutes les gares il se forme spontanément un petit marché (page 222). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 217
Dans la plaine (page 221). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 217
Un petit fumoir, vitré de tous côtés, termine le train (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 218
Les émigrants étaient là, pêle-mêle, parmi leurs misérables bagages (page 226). (D'après une photographie de M. J. Cahen.) 219
Les petits garçons du wagon-restaurant s'approvisionnent (page 218). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 220
Émigrants prenant leur maigre repas pendant l'arrêt de leur train (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 221
L'ameublement du wagon-restaurant était simple, avec un bel air d'aisance (page 218). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine) 222
Les gendarmes qui assurent la police des gares du Transsibérien. (Photographie de M. Thiébeaux.) 223
L'église, près de la gare de Tchéliabinsk, ne diffère des isbas neuves que par son clocheton (page 225). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 224
Un train de constructeurs était remisé là, avec son wagon-chapelle (page 225). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 225
Vue De Stretensk: la gare est sur la rive gauche, la ville sur la rive droite. (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 226
(p. v) Un point d'émigration (page 228). (Photographie de M. A. N. de Koulomzine.) 227
Enfants d'émigrants (page 228). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 228
Un petit marché dans une gare du Transsibérien. (Photographie de M. Legras.) 229
La cloche luisait, immobile, sous un petit toit isolé (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 229
Nous sommes passés près d'une église à clochetons verts (page 230). (Photographie de M. Thiébeaux.) 230
Tomsk a groupé dans la vallée ses maisons grises et ses toits verts (page 230). (Photographie de M. Brocherel.) 231
Après la débâcle de la Tome, près de Tomsk (page 230). (D'après une photographie de M. Legras.) 232
Le chef de police demande quelques explications sur les passeports (page 232). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 233
La cathédrale de la Trinité à Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 234
Tomsk: en revenant de l'église (page 234). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 235
Tomsk n'était encore qu'un campement, sur la route de l'émigration (page 231). (D'après une photographie.) 236
Une rue de Tomsk, définie seulement par les maisons qui la bordent (page 231). (Photographie de M. Brocherel.) 237
Les cliniques de l'Université de Tomsk (page 238). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 238
Les longs bâtiments blancs où s'abrite l'Université (page 237). (Photographie extraite du «Guide du Transsibérien».) 239
La voiture de l'icône stationnait parfois (page 230). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 240
Flâneurs à la gare de Petropavlosk (page 242). (D'après une photographie de M. Legras.) 241
Dans les vallées de l'Oural, habitent encore des Bachkirs (page 245). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 241
Un taillis de bouleaux entourait une petite mare. (D'après une photographie.) 242
Les rivières roulaient une eau claire (page 244). (D'après une photographie.) 243
La ligne suit la vallée des rivières (page 243). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 244
Comme toute l'activité commerciale semble frêle en face des eaux puissantes de la Volga! (page 248.) (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 245
Bachkirs sculpteurs. (D'après une photographie de M. Paul Labbé.) 246
À la gare de Tchéliabinsk, toujours des émigrants (page 242). (D'après une photographie de M. J. Legras.) 247
Une bonne d'enfants, avec son costume traditionnel (page 251). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 248
Joie naïve de vivre, et mélancolie. — un petit marché du sud (page 250). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 249
Un russe dans son vêtement d'hiver (page 249). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 250
Dans tous les villages russes, une activité humble, pauvre de moyens. — Marchands de poteries (page 248). (D'après une photographie de M. G. Cahen.) 251
Là, au passage, un Kirghize sur son petit cheval (page 242). (D'après une photographie de M. Thiébeaux.) 252
LUGANO, LA VILLE DES FRESQUES
Par
M. GERSPACH
Lugano: les quais offrent aux touristes une merveilleuse promenade. (Photographie Alinari.) 253
Porte de la cathédrale Saint-Laurent de Lugano (page 256). (Photographie Alinari.) 253
Le lac de Lugano dont les deux bras enserrent le promontoire de San Salvatore. (D'après une photographie.) 254
La ville de Lugano descend en amphithéâtre jusqu'aux rives de son lac. (Photographie Alinari.) 255
Lugano: faubourg de Castagnola. (D'après une photographie.) 256
La cathédrale de Saint-Laurent: sa façade est décorée de figures de prophètes et de médaillons d'apôtres (page 256). (Photographie Alinari.) 257
Saint-Roch: détail de la fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges (Photographie Alinari.) 258
La passion: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari) 259
Saint Sébastien: détail de la grande fresque de Luini à Sainte-Marie-des-Anges. (Photographie Alinari.) 260
La madone, l'enfant Jésus et Saint Jean, par Luini, église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). (Photographie Alinari.) 261
La Scène: fresque de Luini à l'église Sainte-Marie-des-Anges (page 260). 262
Lugano: le quai et le faubourg Paradiso. (Photographie Alinari.) 263
lac de Lugano: viaduc du chemin de fer du Saint-Gothard. (D'après une photographie.) 264
SHANGHAÏ, LA MÉTROPOLE CHINOISE
Par
M. ÉMILE DESCHAMPS
Les quais sont animés par la population grouillante des Chinois (page 266). (D'après une photographie.) 265
Acteurs du théâtre chinois. (D'après une photographie.) 265
Plan de Shanghaï. 266
Shanghaï est sillonnée de canaux qui, à marée basse, montrent une boue noire et mal odorante. (Photographie de M lle Hélène de Harven.) 267
Panorama de Shanghaï. (D'après une photographie.) 268
Dans la ville chinoise, les «camelots» sont nombreux, qui débitent en plein vent des marchandises ou des légendes extraordinaires. (D'après une photographie.) 269
Le poste de l'Ouest, un des quatre postes où s'abrite la milice de la Concession française (page 272). (D'après une photographie.) 270
La population ordinaire qui grouille dans les rues de la ville chinoise de Shanghaï (page 268). 271
Les coolies conducteurs de brouettes attendent nonchalamment l'arrivée du client (page 266). (Photographies de M lle H. de Harven.) 271
Une maison de thé dans la cité chinoise. (D'après une photographie.) 272
Les brouettes, qui transportent marchandises ou indigènes, ne peuvent circuler que dans les larges avenues des concessions (page 270). (D'après une photographie.) 273
La prison de Shanghaï se présente sous l'aspect d'une grande cage, à forts barreaux de fer. (D'après une photographie.) 274
Le parvis des temples dans la cité est toujours un lieu de réunion très fréquenté. (D'après une photographie.) 275
Les murs de la cité chinoise, du côté de la Concession française. (D'après une photographie.) 276
La navigation des sampans sur le Ouang-Pô. (D'après une photographie.) 277
Aiguille de la pagode de Long-Hoa. (D'après une photographie.) 277
Rickshaws et brouettes sillonnent les ponts du Yang King-Pang. (D'après une photographie.) 278
Dans Broadway, les boutiques alternent avec des magasins de belle apparence (page 282). 279
Les jeunes Chinois flânent au soleil dans leur Cité. (Photographies de M lle H. de Harven.) 279
Sur les quais du Yang-King-Pang s'élèvent des bâtiments, banques ou clubs, qui n'ont rien de chinois. (D'après une photographie.) 280
Le quai de la Concession française présente, à toute heure du jour, la plus grande animation. (D'après une photographie.) 281
Hong-Hoa: pavillon qui surmonte l'entrée de la pagode. (D'après une photographie.) 282
«L'omnibus du pauvre» (wheel-barrow ou brouette) fait du deux à l'heure et coûte quelques centimes seulement. (D'après une photographie.) 283
Une station de brouettes sur le Yang-King-Pang. (D'après une photographie.) 284
Les barques s'entre-croisent et se choquent devant le quai chinois de Tou-Ka-Dou. (D'après une photographie.) 285
(p. vi) Chinoises de Shanghaï. (D'après une photographie.) 286
Village chinois aux environs de Shanghaï. (D'après une photographie.) 287
Le charnier des enfants trouvés (page 280). (D'après une photographie.) 288
L'ÉDUCATION DES NÈGRES
AUX ÉTATS-UNIS
Par
M. BARGY
L'école maternelle de Hampton accueille et occupe les négrillons des deux sexes. (D'après une photographie.) 289
Institut Hampton: cours de travail manuel. (D'après une photographie.) 289
Booker T. Washington, le leader de l'éducation des nègres aux États-Unis, fondateur de l'école de Tuskegee, en costume universitaire. (D'après une photographie.) 290
Institut Hampton: le cours de maçonnerie. (D'après une photographie.) 291
Institut Hampton: le cours de laiterie. (D'après une photographie.) 292
Institut Hampton: le cours d'électricité. (D'après une photographie.) 293
Institut Hampton: le cours de menuiserie. (D'après une photographie.) 294
Le salut au drapeau exécuté par les négrillons de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 295
Institut Hampton: le cours de chimie. (D'après une photographie.) 296
Le basket ball dans les jardins de l'Institut Hampton. (D'après une photographie.) 297
Institut Hampton: le cours de cosmographie. (D'après une photographie.) 298
Institut Hampton: le cours de botanique. (D'après une photographie.) 299
Institut Hampton: le cours de mécanique. (D'après une photographie.) 300
À TRAVERS LA PERSE ORIENTALE
Par
le Major PERCY MOLESWORTH SYKES
Consul général de S. M. Britannique au Khorassan.
Une foule curieuse nous attendait sur les places de Mechhed. (D'après une photographie.) 301
Un poney persan et sa charge ordinaire. (D'après une photographie.) 301
Le plateau de l'Iran. Carte pour suivre le voyage de l'auteur, d'Astrabad à Kirman. 302
Les femmes persanes s'enveloppent la tête et le corps d'amples étoffes. (D'après une photographie.) 303
Paysage du Khorassan: un sol rocailleux et ravagé, une rivière presque à sec; au fond, des constructions à l'aspect de fortins. (D'après une photographie.) 304
Le sanctuaire de Mechhed est parmi les plus riches et les plus visités de l'Asie. (D'après une photographie.) 305
La cour principale du sanctuaire de Mechhed. (D'après une photographie.) 306
Enfants nomades de la Perse orientale. (D'après une photographie.) 307
Jeunes filles kurdes des bords de la mer Caspienne. (D'après une photographie.) 308
Les préparatifs d'un campement dans le désert de Lout. (D'après une photographie.) 309
Le désert de Lout n'est surpassé, en aridité, par aucun autre de l'Asie. (D'après une photographie.) 310
Avant d'arriver à Kirman, nous avions à traverser la chaîne de Kouhpaia. (D'après une photographie.) 311
Rien n'égale la désolation du désert de Lout. (D'après une photographie.) 312
La communauté Zoroastrienne de Kirman vint, en chemin, nous souhaiter la bienvenue. (D'après une photographie.) 313
Un marchand de Kirman. (D'après une photographie.) 313
Le «Dôme de Djabalia», ruine des environs de Kirman, ancien sanctuaire ou ancien tombeau. (D'après une photographie.) 314
À Kirman: le jardin qui est loué par le Consulat, se trouve à un mille au delà des remparts. (D'après une photographie.) 315
Une avenue dans la partie ouest de Kirman. (D'après une photographie.) 316
Les gardes indigènes du Consulat anglais de Kirman. (D'après une photographie.) 317
La plus ancienne mosquée de Kirman est celle dite Masdjid-i-Malik. (D'après une photographie.) 318
Membres des cheikhis, secte qui en compte 7 000 dans la province de Kirman. (D'après une photographie.) 319
La Masdjid Djami, construite en 1349, une des quatre-vingt-dix mosquées de Kirman. (D'après une photographie.) 320
Dans la partie ouest de Kirman se trouve le Bagh-i-Zirisf, terrain de plaisance occupé par des jardins. (D'après une photographie.) 321
Les environs de Kirman comptent quelques maisons de thé. (D'après une photographie.) 322
Une «tour de la mort», où les Zoroastriens exposent les cadavres. (D'après une photographie.) 323
Le fort dit Kala-i-Dukhtar ou fort de la Vierge, aux portes de Kirman. (D'après une photographie.) 324
Le «Farma Farma». (D'après une photographie.) 325
Indigènes du bourg d'Aptar, Baloutchistan. (D'après une photographie.) 325
Carte du Makran. 326
Baloutches de Pip, village de deux cents maisons groupées autour d'un fort. (D'après une photographie.) 327
Des forts abandonnés rappellent l'ancienne puissance du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 328
Chameliers brahmanes du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 329
La passe de Fanoch, faisant communiquer la vallée du même nom et la vallée de Lachar. (D'après une photographie.) 330
Musiciens ambulants du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 331
Une halte dans les montagnes du Makran. (D'après une photographie.) 332
Baloutches du district de Sarhad. (D'après une photographie.) 333
Un fortin sur les frontières du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 334
Dans les montagnes du Makran: À des collines d'argile succèdent de rugueuses chaînes calcaires. (D'après une photographie.) 335
Bureau du télégraphe sur la côte du Makran. (D'après une photographie.) 336
L'oasis de Djalsk, qui s'étend sur 10 kilomètres carrés, est remplie de palmiers-dattiers, et compte huit villages. (D'après une photographie.) 337
Femme Parsi du Baloutchistan. (D'après une photographie.) 337
Carte pour suivre les délimitations de la frontière perso-baloutche. 338
Nous campâmes à Fahradj, sur la route de Kouak, dans une palmeraie. (D'après une photographie.) 339
C'est à Kouak que les commissaires anglais et persans s'étaient donné rendez-vous. (D'après une photographie.) 340
Le sanctuaire de Mahoun, notre première étape sur la route de Kouak. (D'après une photographie.) 341
Cour intérieure du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 342
Le khan de Kelat et sa cour. (D'après une photographie.) 343
Jardins du sanctuaire de Mahoun. (D'après une photographie.) 344
Dans la vallée de Kalagan, près de l'oasis de Djalsk. (D'après une photographie.) 345
Oasis de Djalsk: Des édifices en briques abritent les tombes d'une race de chefs disparue. (D'après une photographie.) 346
Indigènes de l'oasis de Pandjgour, à l'est de Kouak. (D'après une photographie.) 347
Camp de la commission de délimitation sur la frontière perso-baloutche. (D'après une photographie.) 348
Campement de la commission des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 349
Parsi de Yezd. (D'après une photographie.) 349
Une séance d'arpentage dans le Seistan. (D'après une photographie.) 350
(p. vii) Les commissaires persans de la délimitation des frontières perso-baloutches. (D'après une photographie.) 351
Le delta du Helmand. 352
Sculptures sassanides de Persépolis. (D'après une photographie.) 352
Un gouverneur persan et son état-major. (D'après une photographie.) 353
La passe de Buzi. (D'après une photographie.) 354
Le Gypsies du sud-est persan. 355
Sur la lagune du Helmand. (D'après une photographie.) 356
Couple baloutche. (D'après une photographie.) 357
Vue de Yezd, par où nous passâmes pour rentrer à Kirman. (D'après une photographie.) 358
La colonne de Nadir s'élève comme un phare dans le désert. (D'après une photographie.) 359
Mosquée de Yezd. (D'après une photographie.) 360
AUX RUINES D'ANGKOR
Par
M. le Vicomte De MIRAMON-FARGUES
Entre le sanctuaire et la seconde enceinte qui abrite sous ses voûtes un peuple de divinités de pierre.... (D'après une photographie.) 361
Emblème décoratif (art khmer). (D'après une photographie.) 361
Porte d'entrée de la cité royale d'Angkor-Tom, dans la forêt. (D'après une photographie.) 362
Ce grand village, c'est Siem-Réap, capitale de la province. (D'après une photographie) 363
Une chaussée de pierre s'avance au milieu des étangs. (D'après une photographie.) 364
Par des escaliers invraisemblablement raides, on gravit la montagne sacrée. (D'après une photographie.) 365
Colonnades et galeries couvertes de bas-reliefs. (D'après une photographie.) 366
La plus grande des deux enceintes mesure 2 kilomètres de tour; c'est un long cloître. (D'après une photographie.) 367
Trois dômes hérissent superbement la masse formidable du temple d'Angkor-Wat. (D'après une photographie.) 367
Bas-relief du temple d'Angkor. (D'après une photographie.) 368
La forêt a envahi le second étage d'un palais khmer. (D'après une photographie.) 369
Le gouverneur réquisitionne pour nous des charrettes à bœufs. (D'après une photographie.) 370
La jonque du deuxième roi, qui a, l'an dernier, succédé à Norodom. (D'après une photographie.) 371
Le palais du roi, à Oudong-la-Superbe. (D'après une photographie.) 371
Sculptures de l'art khmer. (D'après une photographie.) 372
EN ROUMANIE
Par
M. Th. HEBBELYNCK
La petite ville de Petrozeny n'est guère originale; elle a, de plus, un aspect malpropre. (D'après une photographie.) 373
Paysan des environs de Petrozeny et son fils. (D'après une photographie.) 373
Carte de Roumanie pour suivre l'itinéraire de l'auteur. 374
Vendeuses au marché de Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 375
La nouvelle route de Valachie traverse les Carpathes et aboutit à Targu-Jiul. (D'après une photographie.) 376
C'est aux environs d'Arad que pour la première fois nous voyons des buffles domestiques. (D'après une photographie.) 377
Montagnard roumain endimanché. (Cliché Anerlich.) 378
Derrière une haie de bois blanc s'élève l'habitation modeste. (D'après une photographie.) 379
Nous croisons des paysans roumains. (D'après une photographie.) 379
Costume national de gala, roumain. (Cliché Cavallar.) 380
Dans les vicissitudes de leur triste existence, les tziganes ont conservé leur type et leurs mœurs. (Photographie Anerlich.) 381
Un rencontre près de Padavag d'immenses troupeaux de bœufs. (D'après une photographie.) 382
Les femmes de Targu-Jiul ont des traits rudes et sévères, sous le linge blanc. (D'après une photographie.) 383
En Roumanie, on ne voyage qu'en victoria. (D'après une photographie.) 384
Dans la vallée de l'Olt, les «castrinza» des femmes sont décorées de paillettes multicolores. 385
Dans le village de Slanic. (D'après une photographie.) 385
Roumaine du défilé de la Tour-Rouge. (D'après une photographie.) 386
La petite ville d'Horezu est charmante et animée. (D'après une photographie.) 387
La perle de Curtea, c'est cette superbe église blanche, scintillante sous ses coupoles dorées. (D'après une photographie.) 388
Une ferme près du monastère de Bistritza. (D'après une photographie.) 389
Entrée de l'église de Curtea. (D'après une photographie.) 390
Les religieuses du monastère d'Horezu portent le même costume que les moines. (D'après une photographie.) 391
Devant l'entrée de l'église se dresse le baptistère de Curtea. (D'après une photographie.) 392
Au marché de Campolung. (D'après une photographie.) 393
L'excursion du défilé de Dimboviciora est le complément obligé d'un séjour à Campolung. (D'après une photographie.) 394
Dans le défilé de Dimboviciora. (D'après des photographies.) 395
Dans les jardins du monastère de Curtea. 396
Sinaïa: le château royal, Castel Pelés, sur la montagne du même nom. (D'après une photographie.) 397
Un enfant des Carpathes. (D'après une photographie.) 397
Une fabrique de ciment groupe autour d'elle le village de Campina. (D'après une photographie.) 398
Vue intérieure des mines de sel de Slanic. (D'après une photographie.) 399
Entre Campina et Sinaïa la route de voiture est des plus poétiques. (D'après une photographie.) 400
Un coin de Campina. (D'après une photographie.) 401
Les villas de Sinaïa. (D'après une photographie.) 402
Vues de Bucarest: le boulevard Coltei. — L'église du Spiritou Nou. — Les constructions nouvelles du boulevard Coltei. — L'église métropolitaine. — L'Université. — Le palais Stourdza. — Un vieux couvent. — (D'après des photographies.) 403
Le monastère de Sinaïa se dresse derrière les villas et les hôtels de la ville. (D'après une photographie.) 404
Une des deux cours intérieures du monastère de Sinaïa. (D'après une photographie.) 405
Une demeure princière de Sinaïa. (D'après une photographie.) 406
Busteni (les villas, l'église), but d'excursion pour les habitants de Sinaïa. (D'après une photographie.) 407
Slanic: un wagon de sel. (D'après une photographie.) 408
CROQUIS HOLLANDAIS
Par
M. Lud. GEORGES HAMÖN
Photographies de l'auteur.
À la kermesse. 409
Ces anciens, pour la plupart, ont une maigreur de bon aloi. 409
Des «boerin» bien prises en leurs justins marchent en roulant, un joug sur les épaules. 410
Par intervalles une femme sort avec des seaux; elle lave sa demeure de haut en bas. 410
Emplettes familiales. 411
Les ménagères sont là, également calmes, lentes, avec leurs grosses jupes. 411
Jeune métayère de Middelburg. 412
Middelburg: le faubourg qui prend le chemin du marché conduit à un pont. 412
Une mère, songeuse, promenait son petit garçon. 413
Une famille hollandaise au marché de Middelburg. 414
Le marché de Middelburg: considérations sur la grosseur des betteraves. 415
Des groupes d'anciens en culottes courtes, chapeaux marmites. 416
(p. viii) Un septuagénaire appuyé sur son petit-fils me sourit bonassement. 417
Roux en le décor roux, l'éclusier fumait sa pipe. 417
Le village de Zoutelande. 418
Les grandes voitures en forme de nacelle, recouvertes de bâches blanches. 419
Aussi comme on l'aime, ce home. 420
Les filles de l'hôtelier de Wemeldingen. 421
Il se campe près de son cheval. 421
Je rencontre à l'orée du village un couple minuscule. 422
La campagne hollandaise. 423
Environs de Westkapelle: deux femmes reviennent du «molen». 423
Par tous les sentiers, des marmots se juchèrent. 424
Le père Kick symbolisait les générations des Néerlandais défunts. 425
Wemeldingen: un moulin colossal domine les digues. 426
L'une entonna une chanson. 427
Les moutons broutent avec ardeur le long des canaux. 428
Famille hollandaise en voyage. 429
Ah! les moulins; leur nombre déroute l'esprit. 429
Les chariots enfoncés dans les champs marécageux sont enlevés par de forts chevaux. 430
La digue de Westkapelle. 431
Les écluses ouvertes. 432
Les petits garçons rôdent par bandes, à grand bruit de sabots sonores.... 433
Jeune mère à Marken. 433
Volendam, sur les bords du Zuiderzee, est le rendez-vous des peintres de tous les pays. 434
Avec leurs figures rondes, épanouies de contentement, les petites filles de Volendam font plaisir à voir. 435
Aux jours de lessive, les linges multicolores flottent partout. 436
Les jeunes filles de Volendam sont coiffées du casque en dentelle, à forme de «salade» renversée. 437
Deux pêcheurs accroupis au soleil, à Volendam. 438
Une lessive consciencieuse. 439
Il y a des couples d'enfants ravissants, d'un type expressif. 440
Les femmes de Volendam sont moins claquemurées en leur logis. 441
Vêtu d'un pantalon démesuré, le pêcheur de Volendam a une allure personnelle. 442
Un commencement d'idylle à Marken. 443
Les petites filles sont charmantes. 444
ABYDOS
dans les temps anciens et dans les temps modernes
Par
M. E. AMELINEAU
Le lac sacré d'Osiris, situé au sud-est de son temple, qui a été détruit. (D'après une photographie.) 445
Séti I er présentant des offrandes de pain, légumes, etc. (D'après une photographie.) 445
Une rue d'Abydos. (D'après une photographie.) 446
Maison d'Abydos habitée par l'auteur, pendant les trois premières années. (D'après une photographie.) 447
Le prêtre-roi rendant hommage à Séti I er (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 448
Thot présentant le signe de la vie aux narines du roi Séti I er (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris). (D'après une photographie.) 449
Le dieu Thot purifiant le roi Séti I er (chambre annexe de la deuxième salle d'Osiris, mur sud). (D'après une photographie.) 450
Vue intérieure du temple de Ramsès II. (D'après une photographie.) 451
Perspective de la seconde salle hypostyle du temple de Séti I er . (D'après une photographie.) 451
Temple de Séti I er , mur est, pris du mur nord. Salle due à Ramsès II. (D'après une photographie.) 452
Temple de Séti I er , mur est, montrant des scènes diverses du culte. (D'après une photographie.) 453
Table des rois Séti I er et Ramsès II, faisant des offrandes aux rois leurs prédécesseurs. (D'après une photographie.) 454
Vue générale du temple de Séti I er , prise de l'entrée. (D'après une photographie.) 455
Procession des victimes amenées au sacrifice (temple de Ramsès II). (D'après une photographie.) 456
VOYAGE DU PRINCE SCIPION BORGHÈSE
AUX MONTS CÉLESTES
Par
M. JULES BROCHEREL
Le bazar de Tackhent s'étale dans un quartier vieux et fétide. (D'après une photographie.) 457
Un Kozaque de Djarghess. (D'après une photographie.) 457
Itinéraire de Tachkent à Prjevalsk. 458
Les marchands de pain de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 459
Un des trente-deux quartiers du bazar de Tachkent. (D'après une photographie.) 460
Un contrefort montagneux borde la rive droite du «tchou». (D'après une photographie.) 461
Le bazar de Prjevalsk, principale étape des caravaniers de Viernyi et de Kachgar. (D'après une photographie.) 462
Couple russe de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 463
Arrivée d'une caravane à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 464
Le chef des Kirghizes et sa petite famille. (D'après une photographie.) 465
Notre djighite, sorte de garde et de policier. (D'après une photographie.) 466
Le monument de Prjevalsky, à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 467
Des têtes humaines, grossièrement sculptées, monuments funéraires des Nestoriens... (D'après une photographie.) 467
Enfants kozaques sur des bœufs. (D'après une photographie.) 468
Un de nos campements dans la montagne. (D'après une photographie.) 469
Montée du col de Tomghent. (D'après une photographie.) 469
Dans la vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 470
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 470
La carabine de Zurbriggen intriguait fort les indigènes. (D'après une photographie.) 471
Au sud du col s'élevait une blanche pyramide de glace. (D'après une photographie.) 472
La vallée de Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 473
Le col de Karaguer, vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 474
Sur le col de Tomghent. (D'après une photographie.) 475
J'étais enchanté des aptitudes alpinistes de nos coursiers. (D'après une photographie.) 475
Le plateau de Saridjass, peu tourmenté, est pourvu d'une herbe suffisante pour les chevaux. (D'après une photographie.) 476
Nous passons à gué le Kizil-Sou. (D'après des photographies.) 477
Panorama du massif du Khan-Tengri. (D'après une photographie.) 478
Entrée de la vallée de Kachkateur. (D'après une photographie.) 479
Nous baptisâmes Kachkateur-Tao, la pointe de 4 250 mètres que nous avions escaladée. (D'après une photographie.) 479
La vallée de Tomghent. (D'après une photographie.) 480
Des Kirghizes d'Oustchiar étaient venus à notre rencontre. (D'après une photographie.) 481
Kirghize joueur de flûte. (D'après une photographie.) 481
Le massif du Kizil-Tao. (D'après une photographie.) 482
Région des Monts Célestes. 482
Les Kirghizes mènent au village une vie peu occupée. (D'après une photographie.) 483
Notre petite troupe s'aventure audacieusement sur la pente glacée. (D'après une photographie.) 484
Vallée supérieure d'Inghiltchik. (D'après une photographie.) 485
(p. ix) Vallée de Kaende: l'eau d'un lac s'écoulait au milieu d'une prairie émaillée de fleurs. (D'après une photographie.) 486
Les femmes kirghizes d'Oustchiar se rangèrent, avec leurs enfants, sur notre passage. (D'après une photographie.) 487
Le chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 488
Nous saluâmes la vallée de Kaende comme un coin de la terre des Alpes. (D'après une photographie.) 489
Femmes mariées de la vallée de Kaende, avec leur progéniture. (D'après une photographie.) 490
L'élément mâle de la colonie vint tout l'après-midi voisiner dans notre campement. (D'après une photographie.) 491
Un «aoul» kirghize. 492
Yeux bridés, pommettes saillantes, nez épaté, les femmes de Kaende sont de vilaines Kirghizes. (D'après une photographie.) 493
Enfant kirghize. (D'après une photographie.) 493
Kirghize dressant un aigle. (D'après une photographie.) 494
Itinéraire du voyage aux Monts Célestes. 494
Nous rencontrâmes sur la route d'Oustchiar un berger et son troupeau. (D'après une photographie.) 495
Je photographiai les Kirghizes de Kaende, qui s'étaient, pour nous recevoir, assemblés sur une éminence. (D'après une photographie.) 496
Le glacier de Kaende. (D'après une photographie.) 497
L'aiguille d'Oustchiar vue de Kaende. 498
Notre cabane au pied de l'aiguille d'Oustchiar. (D'après des photographies.) 498
Kirghizes de Kaende. (D'après une photographie.) 499
Le pic de Kaende s'élève à 6 000 mètres. (D'après une photographie.) 500
La fille du chirtaï (chef) de Kaende, fiancée au kaltchè de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 501
Le kaltchè (chef) de la vallée d'Irtach, l'heureux fiancé de la fille du chirtaï de Kaende. (D'après une photographie.) 502
Le glacier de Kaende. 503
Cheval kirghize au repos sur les flancs du Kaende. (D'après des photographies.) 503
Retour des champs. (D'après une photographie.) 504
Femmes kirghizes de la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505
Un chef de district dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 505
Le pic du Kara-tach, vu d'Irtach, prend vaguement l'aspect d'une pyramide. (D'après une photographie.) 506
Les caravaniers passent leur vie dans les Monts Célestes, emmenant leur famille avec leurs marchandises. (D'après une photographie.) 507
La vallée de Zououka, par où transitent les caravaniers de Viernyi à Kachgar. (D'après une photographie.) 508
Le massif du Djoukoutchiak; au pied, le dangereux col du même nom, fréquenté par les nomades qui se rendent à Prjevalsk. (D'après une photographie.) 509
Le chaos des pics dans le Kara-Tao. (D'après une photographie.) 510
Étalon kirghize de la vallée d'Irtach et son cavalier. (D'après une photographie.) 511
Véhicule kirghize employé dans la vallée d'Irtach. (D'après une photographie.) 511
Les roches plissées des environs de Slifkina, sur la route de Prjevalsk. (D'après une photographie.) 512
Campement kirghize, près de Slifkina. (D'après une photographie.) 513
Femme kirghize tannant une peau. (D'après une photographie.) 514
Les glaciers du Djoukoutchiak-Tao. (D'après une photographie.) 515
Tombeau kirghize. (D'après une photographie.) 516
L'ARCHIPEL DES FEROÉ
Par
M
lle
ANNA SEE
«L'espoir des Feroé» se rendant à l'école. (D'après une photographie.) 517
Les enfants transportent la tourbe dans des hottes en bois. (D'après une photographie.) 517
Thorshavn apparut, construite en amphithéâtre au fond d'un petit golfe. 518
Les fermiers de Kirkebœ en habits de fête. (D'après une photographie.) 519
Les poneys feroïens et leurs caisses à transporter la tourbe. (D'après une photographie.) 520
Les dénicheurs d'oiseaux se suspendent à des cordes armées d'un crampon. (D'après une photographie.) 521
Des îlots isolés, des falaises de basalte ruinées par le heurt des vagues. (D'après des photographies.) 522
On pousse vers la plage les cadavres des dauphins, qui ont environ 6 mètres. (D'après une photographie.) 523
Les femmes feroïennes préparent la laine.... (D'après une photographie.) 524
On sale les morues. (D'après une photographie.) 525
Feroïen en costume de travail. (D'après une photographie.) 526
Les femmes portent une robe en flanelle tissée avec la laine qu'elles ont cardée et filée. (D'après une photographie.) 527
Déjà mélancolique!... (D'après une photographie.) 528
PONDICHÉRY
chef-lieu de l'Inde française
Par
M. G. VERSCHUUR
Groupe de Brahmanes électeurs français. (D'après une photographie.) 529
Musicien indien de Pondichéry. (D'après une photographie.) 529
Les enfants ont une bonne petite figure et un costume peu compliqué. (D'après une photographie.) 530
La visite du marché est toujours une distraction utile pour le voyageur. (D'après une photographie.) 531
Indienne en costume de fête. (D'après une photographie.) 532
Groupe de Brahmanes français. (D'après une photographie.) 533
La pagode de Villenour, à quelques kilomètres de Pondichéry. (D'après une photographie.) 534
Intérieur de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 535
La Fontaine aux Bayadères. (D'après une photographie.) 536
Plusieurs rues de Pondichéry sont larges et bien bâties. (D'après une photographie.) 537
Étang de la pagode de Villenour. (D'après une photographie.) 538
Brahmanes français attendant la clientèle dans un bazar. (D'après une photographie.) 539
La statue de Dupleix à Pondichéry. (D'après une photographie.) 540
UNE PEUPLADE MALGACHE
LES TANALA DE L'IKONGO
Par
M. le Lieutenant ARDANT DU PICQ
Les populations souhaitent la bienvenue à l'étranger. (D'après une photographie.) 541
Femme d'Ankarimbelo. (D'après une photographie.) 541
Carte du pays des Tanala. 542
Les femmes tanala sont sveltes, élancées. (D'après une photographie.) 543
Panorama de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 544
Groupe de Tanala dans la campagne de Milakisihy. (D'après une photographie.) 545
Un partisan tanala tirant à la cible à Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 546
Enfants tanala. (D'après une photographie.) 547
Les hommes, tous armés de la hache. (D'après une photographie.) 548
Les cercueils sont faits d'un tronc d'arbre creusé, et recouverts d'un drap. (D'après une photographie.) 549
Le battage du riz. (D'après une photographie.) 550
(p. x) Une halte de partisans dans la forêt. (D'après une photographie.) 551
Femmes des environs de Fort-Carnot. (D'après une photographie.) 552
Les Tanala au repos perdent toute leur élégance naturelle. (D'après une photographie.) 553
Une jeune beauté tanala. (D'après une photographie.) 553
Le Tanala, maniant une sagaie, a le geste élégant et souple. (D'après une photographie.) 554
Le chant du «e manenina», à Iaborano. (D'après une photographie.) 555
La rue principale à Sahasinaka. (D'après une photographie.) 556
La danse est exécutée par des hommes, quelquefois par des femmes. (D'après une photographie.) 557
Un danseur botomaro. (D'après une photographie.) 558
La danse, chez les Tanala, est expressive au plus haut degré. (D'après des photographies.) 559
Tapant à coups redoublés sur un long bambou, les Tanala en tirent une musique étrange. (D'après une photographie.) 560
Femmes tanala tissant un lamba. (D'après une photographie.) 561
Le village et le fort de Sahasinaka s'élèvent sur les hauteurs qui bordent le Faraony. (D'après une photographie.) 562
Un détachement d'infanterie coloniale traverse le Rienana. (D'après une photographie.) 563
Profil et face de femmes tanala. (D'après une photographie.) 564
LA RÉGION DU BOU HEDMA
(sud tunisien)
Par
M. Ch. MAUMENÉ
Les murailles de Sfax, véritable décor d'opéra.... (D'après une photographie.) 565
Salem, le domestique arabe de l'auteur. (D'après une photographie.) 565
Carte de la région du Bou Hedma (sud tunisien). 566
Les sources chaudes de l'oued Hadedj sont sulfureuses. (D'après une photographie.) 567
L'oued Hadedj, d'aspect si charmant, est un bourbier qui sue la fièvre. (D'après une photographie.) 568
Le cirque du Bou Hedma. (D'après une photographie.) 569
L'oued Hadedj sort d'une étroite crevasse de la montagne. (D'après une photographie.) 570
Manoubia est une petite paysanne d'une douzaine d'années. (D'après une photographie.) 571
Un puits dans le défilé de Touninn. (D'après une photographie.) 571
Le ksar de Sakket abrite les Ouled bou Saad Sédentaires, qui cultivent oliviers et figuiers. (D'après une photographie.) 572
De temps en temps la forêt de gommiers se révèle par un arbre. (D'après une photographie.) 573
Le village de Mech; dans l'arrière-plan, le Bou Hedma. (D'après une photographie.) 574
Le Khrangat Touninn (défile de Touninn), que traverse le chemin de Bir Saad à Sakket. (D'après une photographie.) 575
Le puits de Bordj Saad. (D'après une photographie.) 576
DE TOLÈDE À GRENADE
Par
M
me
JANE DIEULAFOY
Après avoir croisé des bœufs superbes.... (D'après une photographie.) 577
Femme castillane. (D'après une photographie.) 577
On chemine à travers l'inextricable réseau des ruelles silencieuses. (D après une photographie.) 578
La rue du Commerce, à Tolède. (D'après une photographie.) 579
Un représentant de la foule innombrable des mendiants de Tolède. (D'après une photographie.) 580
Dans des rues tortueuses s'ouvrent les entrées monumentales d'anciens palais, tel que celui de la Sainte Hermandad. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 581
Porte du vieux palais de Tolède. (D'après une photographie.) 582
Fière et isolée comme un arc de triomphe, s'élève la merveilleuse Puerta del Sol. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 583
Détail de sculpture mudejar dans le Transito. (D'après une photographie.) 584
Ancienne sinagogue connue sous le nom de Santa Maria la Blanca. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 585
Madrilène. (D'après une photographie.) 586
La porte de Visagra, construction massive remontant à l'époque de Charles Quint. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 587
Tympan mudejar. (D'après une photographie.) 588
Des familles d'ouvriers ont établi leurs demeures près de murailles solides. (D'après une photographie.) 589
Castillane et Sévillane. (D'après une photographie.) 589
Isabelle de Portugal, par le Titien (Musée du Prado). (Photographie Lacoste, à Madrid.) 590
Le palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 591
Statue polychrome du prophète Élie, dans l'église de Santo Tomé (auteur inconnu). (D'après une photographie.) 592
Porte du palais de Pierre le Cruel. (D'après une photographie.) 593
Portrait d'homme, par le Greco. (Photographie Hauser y Menet, à Madrid.) 594
La cathédrale de Tolède. 595
Enterrement du comte d'Orgaz, par le Greco (église Santo Tomé). (D'après une photographie.) 596
Le couvent de Santo Tomé conserve une tour en forme de minaret. (D'après une photographie.) 597
Les évêques Mendoza et Ximénès. (D'après une photographie.) 598
Salon de la prieure, au couvent de San Juan de la Penitencia. (D'après une photographie.) 599
Prise de Melilla (cathédrale de Tolède). (D'après une photographie.) 600
C'est dans cette pauvre demeure que vécut Cervantès pendant son séjour à Tolède. (D'après une photographie.) 601
Saint François d'Assise, par Alonzo Cano, cathédrale de Tolède. 601
Porte des Lions. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 602
Le cloître de San Juan de los Reyes apparaît comme le morceau le plus précieux et le plus fleuri de l'architecture gothique espagnole. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 603
Ornements d'église, à Madrid. (D'après une photographie.) 604
Porte due au ciseau de Berruguete, dans le cloître de la cathédrale de Tolède. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 605
Une torea. (D'après une photographie.) 606
Vue intérieure de l'église de San Juan de Los Reyes. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 607
Une rue de Tolède. (D'après une photographie.) 608
Porte de l'hôpital de Santa Cruz. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 609
Sur les bords du Tage. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 610
Escalier de l'hôpital de Santa Cruz. (D'après une photographie.) 611
Détail du plafond de la cathédrale. (D'après une photographie) 612
Pont Saint-Martin à Tolède. (D'après une photographie.) 613
Guitariste castillane. (D'après une photographie.) 613
La «Casa consistorial», hôtel de ville. (D'après une photographie.) 614
Le «patio» des Templiers. (D'après une photographie.) 615
Jeune femme de Cordoue avec la mantille en chenille légère. (D'après une photographie.) 616
Un coin de la Mosquée de Cordoue. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 617
Chapelle de San Fernando, de style mudejar, élevée au (p. xi) centre de la Mosquée de Cordoue. (D'après une photographie.) 618
La mosquée qui fait la célébrité de Cordoue, avec ses dix-neuf galeries hypostyles, orientées vers la Mecque. (Photographie Lacoste, à Madrid.) 619
Détail de la chapelle de San Fernando. (D'après une photographie.) 620
Vue extérieure de la Mosquée de Cordoue, avec l'église catholique élevée en 1523, malgré les protestations des Cordouans. (D'après une photographie.) 621
Statue de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 622
Statue de doña Maria Manrique, femme de Gonzalve de Cordoue. (D'après une photographie.) 623
Détail d'une porte de la mosquée. (D'après une photographie.) 624
Note 1: Les photographies de cette livraison sont de M me la Vicomtesse de Miramon-Fargues. [Retour au texte principal]